Futures normes de dépollution plus strictes et, surtout, cycle d’homologation nettement plus proche des conditions réelles de conduite risquent de complexifier la dépollution des automobiles de demain. Et qui dit plus complexe dit également plus onéreux. Spécialiste dans la production des systèmes de post-traitement, l’équipementier français Faurecia tente de donner une première idée de l’évolution du coût moyen des systèmes de dépollution. Selon Faurecia, en moyenne, ces systèmes coûtent actuellement 225 € par véhicule mais augmenteront, par véhicule, à 325 € d’ici 2025. Soit une augmentation de quasiment 50% en huit ans.
Diesel plus cher
Il s’agit là d’un chiffre moyen global. Ce chiffre variera sensiblement en fonction du type de motorisation à dépolluer. Sans surprise, les moteurs diesel imposeront la note la plus élevée. Pour rappel, un système SCR de post-traitement des oxydes d’azote, qui sera bientôt nécessaire sur tous les modèles diesel, coûte à lui seul entre 400 et 500 €. Toujours selon Faurecia, la note moyenne à régler pour dépolluer un moteur diesel en 2025 devrait alors s’élever autour des 580 €. Du côté des moteurs à essence, il faut également tabler sur une augmentation des coûts principalement en raison de la généralisation prochaine des filtres à particules aussi sur les voitures roulant au sans-plomb (environ 50 à 60 €/véhicule). Mais le coût moyen du système de dépollution des voitures à essence devrait rester contenu autour des 280 €. Voilà qui confirme ce que de très nombreux spécialistes du secteur annoncent : la différence de coût entre les modèles à essence et diesel risque encore de s’accentuer dans les prochaines années.
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