Si le protocole et les mesures qui y sont liées sont désormais bien maîtrisés par l’ensemble des marques, le problème tient principalement à la quantité de données à récolter, traiter puis publier. En effet, pour chaque modèle, il est nécessaire d’effectuer les mesures spécifiquement à chaque version commercialisée. Ces dernières pouvant varier selon certains équipements, tailles de roues, etc. Un véritable marathon à affronter selon des procédures nouvelles et auxquelles certains ont plus de mal que d’autres à se conformer.
En outre, la fermeture des bureaux pendant près de trois mois en raison du confinement « COVID-19 » a retardé le traitement de cette transition des normes NEDC à celles estampillées WLTP. S’y ajoute la problématique des véhicules déjà construits mais pas encore vendus, également pris en compte dans le calcul de la moyenne des émissions de CO2. Le parc « dormant » des constructeurs constituant dès lors un sérieux handicap, sachant que l’objectif imposé est de 95 g/km par véhicule. Une limite au-delà de laquelle de très lourdes amendes seront appliquées.
En effet, dès le 1er janvier 2021, chaque voiture sera homologuée dans chacune de ses configurations proposées à la vente. Elle se verra donc attribuer un niveau d’émission de CO2 qui accompagnera le véhicule tout au long de sa carrière commerciale. L’enjeu est donc majeur pour des constructeurs. D’autant qu’ils ne sont pas tous logés à la même enseigne dans ce processus de calcul et de déclaration des chiffres de consommation et de rejet de CO2. De plus, la méthode de calcul et la compilation des données se sont avérées plus complexes qu’attendu.
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