Bosch a révélé les détails d’une nouvelle technologie qui pourrait réduire considérablement les niveaux d'oxyde d'azote (NOx) émis par les moteurs Diesel. En clair, cette nouvelle technologie pourrait résoudre toutes les contre-performances qui ont causé la chute actuelle du Diesel. Trop beau pour être vrai ?
Exclu
Suite au Dieselgate, les ventes de Diesel se sont littéralement effondrées en Europe ces derniers mois. En cause : la production des fameux NOx ou oxydes d’azote responsables d’une grande part de la pollution atmosphérique. Au point d’ailleurs que les dépassements constants enregistrés poussent certaines villes (allemandes notamment) à interdire la circulation des Diesel.
La solution
Bosch affirme avoir mis au point une solution qui réduit la production de NOx dans les moteurs Diesel, voire même les élimine pratiquement puisque les rejets sont alors limités aux dixième de la limite des futures prescriptions mises en place pour la prochaine génération de moteurs. En gros, il s’agirait de gérer mieux la dépollution. En l’occurrence de le faire de manière active en faisant mieux fonctionner la vanne EGR (vanne de recirculation des gaz pour réduire les imbrulés). Le truc ? Réchauffer les gaz à plus de 200 °C pour que la vanne soit efficace. Or en milieu urbain à bas régimes, les gaz n’atteignent rarement voire jamais ces températures.
D’ici 2 ans
Avec le système de Bosch, il s’agit de minimiser toutes les pertes de température en implantant l'EGR le plus près possible du moteur. De la sorte, la pièce peut être maintenue plus longtemps à 200 C°. De quoi réduire la production d’oxydes d’azote à quelques 13 mg/km dans une perspective de conduite réelle, soit nettement mieux que la limite actuelle (168 mg/km) et la future législation prévue pour 2020 (120 mg/km). Bosch reste convaincu qu’avec cette technologies, les constructeurs pourront à nouveau vendre des Diesel et atteindre ainsi leurs objectifs CO2 fixés par l’Europe.
Qu’en penser ?
Que penser de cette nouvelle technologie ? Si elle semble a priori assez évidente, on ne peut s’empêcher d’émettre un certain scepticisme dans le sens où Bosch a lui-même participé au développement du logiciel truqueur de Volkswagen. Dans le même ordre d’idées, l’équipementier a beaucoup à perdre si ses clients tels que VW ou Mercedes se détournaient du Diesel. La question se pose donc : vraie avancée technologique ou histoire de gros sous ?
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