Depuis maintenant trois ans, l’équipementier Takata, spécialisé dans la sécurité automobile, connaît de nombreux déboires financiers suite aux rappels de ses airbags défectueux. En janvier, le groupe affirmait ne pas opter pour un redressement judiciaire car cela pourrait affecter la chaine d’approvisionnement des airbags de remplacement.
Besoins financiers
Takata contrôlant 20% du marché des ceintures et airbags, une telle action mettrait en péril ses obligations contractuelles avec plusieurs grandes marques. L’équipementier a donc créé un comité directeur chargé de trouver un investisseur par lui-même. Ce dernier vient de recommander l’offre de Key Safety Systems, un groupe américain propriété du chinois Ningbo Joyson Electronic depuis 2016, afin d’éponger les frais générés par les opérations de remplacement.
Les origines
Rappelons qu’à cause d’une pénétration d’humidité dans les composants chimiques du coussin, l’airbag peut projeter des fragments de métal dans l’habitacle suite à son explosion trop brutale. Cette défaillance a déjà causé 16 décès et des centaines de blessés. Impliquant la perte de clients fidèles comme Honda, le scandale a également eu un effet financier dramatique sur l’équipementier Japonais avec des frais pouvant s’élever à 21 milliards d’euros. Ayant déjà plongé de 20% en mars dernier, l’action Takata a chuté de 18,62% lundi dernier à la bourse de Tokyo, atteignant désormais la limite de la baisse autorisée.
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