Ce 14 juin, lors de sa dernière assemblée générale, Toyota n’a pas eu d’autres choix que de reconnaître que ces résultats financiers n’étaient pas au top. Dès lors, histoire de ne pas déprimer ses actionnaires, le constructeur a annoncé qu’il allait prendre le taureau par les cornes pour être encore plus compétitif et qu’il allait désormais se montrer plus attirant question « émoluments ».
Mesures clés
Concrètement, Akio Toyoda, le big boss de Toyota, a dit qu’il voulait désormais considérer toutes les options - dont des fusions et des acquisitions - pour accélérer l'innovation et élever le plafond des salaires accordés à ses dirigeants afin d'attirer davantage de talents étrangers. Il a d’ailleurs ouvertement déclaré : « L'industrie automobile est aujourd'hui confrontée à de grands changements, et ce que nous pensions être loin dans le futur arrivera peut-être demain. C'est pourquoi nous devons passer à l'attaque et préserver nos forces face à l'émergence de nouveaux rivaux comme Tesla, Google ou encore des compagnies chinoises ».
Triplement confirmé
Concernant le plafond des salaires, on sait désormais que le total était jusqu'ici de 1,6 milliard de yens (13 millions d'euros) par an, primes comprises. La somme maximum cumulée va désormais passer à 4 milliards de yens sur une base annuelle. Ce total sera partagé entre les neuf membres du conseil d'administration. D’après Toyota, l'objectif d’une telle hausse est d'avoir plus de flexibilité dans la rémunération des dirigeants étrangers. C’est clair que le triplement de cette enveloppe ne laissera pas les cadres supérieurs indifférents. La recherche de nouveaux talents est donc désormais une évidence.
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