En pleine débâcle économique, la Russie est dans le creux de la vague. Et notamment pour le marché automobile dont la baisse n'a fait que s'accentuer ces derniers mois. En mars, la baisse a atteint les 42,5% par rapport au mois de mars 2014. Un record, mais attendu visiblement par certains analystes qui arguent que les chiffres sont mauvais mais pas plus que prévu compte tenu de l'inflation galopante et de la chute du rouble depuis fin 2014. Dans cette galère, la première marque russe, Lada (détenue par l'alliance Renault-Nissan) a vu ses ventes chuter de 26 % sur un an. Et pour les autres, ce n'est pas mieux : -15 % pour Hyundai, -32 % pour Kia, - 34 % pour Toyota tandis que Volkswagen bat des record avec -57%. Mais la crise s'étend. Et très vite si bien que GM a annoncé le retrait d'Opel et de la plupart de ses modèles Chevrolet alors que l'américain comptait pourtant beaucoup sur ce marché pour se développer. Peugeot et Citroën ont par ailleurs annoncé l'arrêt de leur usine en Russie entre avril et juillet. Visiblement, la Russie n'est pas prête de sortir de ses problèmes...
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