Modèle Volvo V90 2018

La V90 a débarqué sur le marché en 2016 et a profité d’un subtil face-lift en 2020. L’habitacle épuré à l’ambiance scandinave est très agréable à vivre, d’autant que les sièges se montrent particulièrement confortables. L’habitabilité à l’arrière n’est pas plus généreuse qu’à bord de la berline S90, mais les passagers sont bien installés. Banquette en place, le coffre est plus grand que celui de la berline, mais pas plus que celui des breaks allemands concurrents. En action, cette V90 (qui dispose toujours d’un correcteur d’assiette à l’arrière) se montre confortable et stable. Elle a droit à de nombreuses assistances à la conduite sophistiquées. Le client peut aussi opter pour une version baroudeuse rehaussée (Cross Country).

Sous le capot, on ne trouve que des blocs 2 litres à 4 cylindres avec micro-hybridation, tant en essence qu’en Diesel, toutes les deux avec une puissance de 197 ch (B4 P et B4 D). Il y a aussi deux hybrides plug-in. Avec leur batterie de 18,8 kWh, l’autonomie en mode électrique est grande et l'émission de CO2 reste en dessous du seuil de 50 g/km. La T6 à droit à 350 ch, la T8 même à 455 ch. Et toutes les V90 s’équipent d'une boîte automatique à 8 rapports, qui manque cependant parfois de réactivité et est donc plutôt adaptée à une conduite calme. Comme souvent chez les hybrides rechargeables, la consommation totale (électricité et essence donc) est beaucoup plus élevée en pratique qu'en théorie, ce qui augmente le coût d'usage.

Alternative originale aux classiques modèles allemands premiums, ce break est stylé, spacieux et très agréable à vivre. Cette Volvo ne manque vraiment pas d’agrément. Et les indépendants apprécieront ses versions hybrides fiscalement intéressantes.