En mai 1996, une version AWD étoffait pour la première fois le catalogue Volvo. C’était l’inoubliable break 850, avec son allure de grande boîte à chaussures, qui étrennait la transmission intégrale chez Volvo. À l’époque, cette version était animée par un 2.5l turbo essence de 193 ch et d’une boîte manuelle à 5 rapports. Un peu plus de vingt ans plus tard, le constructeur suédois procède maintenant à un essai hivernal à grande échelle pour démontrer le potentiel des transmissions intégrales de son catalogue actuel. On y retrouve des solutions à la fois mécaniques mais également électriques. L’occasion pour Volvo de faire le point sur l’évolution de la transmission intégrale en deux décennies.
AWD by wire
Premier constat de Volvo : les solutions mécaniques deviennent de moins en moins encombrantes et lourdes tout en devenant de plus en plus efficaces. « Depuis le lancement de la technologie Active On Demand, tous nos modèles à quatre roues motrices transfèrent instantanément le couple vers les roues arrière quand nécessaire. Le couple réel appliqué est maîtrisé pour offrir en permanence les bonnes propriétés en termes de maniabilité, de stabilité et de traction » précise Volvo. Mais l’évolution la plus marquante dans le domaine reste, bien sûr, l’apparition de la transmission intégrale sans aucun lien mécanique entre les essieux. « L’électrification améliorera la souplesse de la transmission intégrale, une évolution dont les prémices sont déjà visibles sur le XC90 T8 Twin Engine, où un bloc moteur électrique entraîne les roues de l’essieu arrière. En progressant sur la voie des véhicules 100 % électriques (…), nous découvrirons de nouveaux moyens de contrôler chaque moteur et chaque roue de manière indépendante » ajoute encore Volvo. Rendez-vous dans 20 ans pour refaire le point ?
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