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L'automobile et l'hydrogène, c'est un peu l'histoire de la poule et de l'œuf: il n'y a pratiquement pas de possibilités de faire le plein d'hydrogène, donc l'offre de modèles reste limitée. Mais comme il y a peu de modèles, le nombre de stations est plus que réduit. Par rapport à sa devancière, cette deuxième génération, sortie en 2021, se présente sous des traits plus séduisants. Et le modèle a été mis à jour pour 2024 avec des systèmes d'assistance plus perfectionnés, le stationnement par smartphone et un multimédia amélioré. La Mirai reprend la plateforme de la Lexus LS, mais l'espace intérieur est en retrait – la pile à combustible est plus compacte que par le passé, mais demeure encombrante. Le bouton H2O au tableau de bord, attire l'attention: il permet à la Mirai de «faire pipi» pendant qu'elle roule: lorsqu'elle produit du courant électrique, la pile à combustible rejette en effet de l'eau pure.
La pile alimente un moteur électrique de 134 kW et cette FCEV se conduit comme n'importe quelle autre voiture électrique, en silence et souplesse. En revanche, à pleine charge, l'aspiration de l'air nécessaire à la pile à combustible pour convertir l'hydrogène en électricité est nettement audible. Avec les réservoirs d'hydrogène remplis, on peut tabler sur une autonomie réelle d'environ 400 km, après quoi un passage à la pompe vous coûtera une cinquantaine d'euros.
L'actuelle Mirai est devenue plus attrayante que l’ancienne et s'acquitte de son rôle de porte-drapeau technologique. Reste que pour utiliser cette voiture, on est condamné à habiter près de l'une des très rares stations délivrant de l'hydrogène en Belgique, un carburant qui, comme cette Toyota, n'est pas donné…