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Disponible uniquement en hybride «autorechargeable», cette 5e génération du Forester a été présentée fin 2019 et a reçu un gros facelift et mise à jour technologique en 2022. Ce SUV familial reprend les gènes de la famille: une transmission intégrale de série et un 2.0 à essence «Boxer», à 4 cylindres à plat. Mais Subaru ajoute ici un petit moteur électrique, qui donne un coup de fouet à l’accélération et peut aussi animer seul le véhicule, mais uniquement lorsque l’on effleure la pédale de gaz. En pratique, on ne peut que trop rarement rouler en électrique pur. Les valeurs de consommation sont d’ailleurs assez médiocres, d’autant que les accélérations sont faiblardes.
Cette relative léthargie est notamment due à la boîte automatique à variation continue (comme celle d’un scooter), qui est imposée et fait toujours trop mouliner la mécanique sous forte accélération. Le Forester se rattrape par une tenue de route très efficace. Et cela quelle que soit la saison, grâce à sa transmission intégrale offerte de série. Elle est couplée à une garde au sol généreuse, ce qui permet aussi au Forester de s’évader hors des chemins bitumés.
À bord, l’équipement est riche dès le premier niveau de finition et l’habitabilité est généreuse, surtout à l’arrière. On apprécie aussi la qualité des matériaux. Et les grandes surfaces vitrées offrent par ailleurs une belle luminosité. Par contre, l’ergonomie du système multimédia est complexe.
Ce SUV très polyvalent et agréable à conduire aurait mérité une hybridation plus poussée. On regrette également, comme souvent chez les constructeurs asiatiques, que l’équipement ne soit pas disponible à la carte mais dépende de l’exécution.