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Qu’il y ait un soupçon de Rolls-Royce Cullinan dans cette Hongqi E-HS9 n’est pas une coïncidence: les Chinois ont recruté l’ex-designer de la prestigieuse marque britannique pour doter leur SUV de luxe d’une aura similaire. Ses ambitions se situent un cran en dessous, puisque ce mastodonte de 5,21 m vise plutôt à rivaliser avec le Mercedes EQS SUV, malgré sa place de choix dans le garage du leader chinois Xi Jinping. En plus de la version Executive, il existe une variante «President», qui sacrifie un siège sur la deuxième rangée pour y installer deux fauteuils plus royaux. Avec des écrans occupant toute la largeur du tableau de bord, l’E-HS9 capte immédiatement l’attention. Cependant, les matériaux et la finition ne sont pas à la hauteur du prestige revendiqué. Configurer le véhicule est un jeu d’enfant: après le choix des tapis de sol et de l’attelage, toutes les options sont épuisées.
Pour un vaisseau-amiral électrique de ce gabarit, les accélérations sont suffisantes et la suspension pneumatique de la version President offre un confort de haut niveau. La direction est assez précise, mais une direction intégrale aurait amélioré l’agilité de ce mastodonte de 2,7 tonnes. Côté batterie, trois options sont proposées: 84, 99 et un généreux 120 kWh. Cette dernière version atteint une autonomie WLTP allant jusqu’à 515 kilomètres. La transmission intégrale est de série. En revanche, la vitesse de recharge laisse à désirer: il n’y a pas d’option à 22 kW et, sur une borne de recharge rapide DC, l’E-HS9 ne dépasse pas 140 kW.
En tant que plus grand modèle provisoire du portefeuille de Hongqi, l’E-HS9 ne manque pas d’impressionner. L’expérience de conduite n’est pas encore au niveau de ses homologues européens, mais la marque est clairement sur la bonne voie...