Premier essai / Audi Q5 Sportback 2.0 TFSI : évolution assumée
Pour cette troisième génération, Audi décline d’emblée son Q5 en deux silhouettes : SUV classique ou Sportback au profil plus dynamique. Sous le capot, trois motorisations, dont… un Diesel, un retour qui interpelle.
Audi annonçait en 2021 que ses nouveaux modèles seraient 100 % électriques dès 2026, avec l’arrêt progressif des moteurs thermiques d’ici 2033. Pourtant, en 2025, le Q5 conserve des blocs à essence et Diesel. Ce SUV premium repose sur la plateforme PPC (Premium Platform Combustion) dédiée aux moteurs thermiques implantés de manière longitudinale. Un choix stratégique en raison d’un marché électrique en perte de vitesse et des incertitudes économiques.
Avec des ventes en recul de 12 % en 2024 et une demande limitée pour les électriques (-8 %), Audi ajuste sa stratégie. Le Q5 joue ainsi la carte de la transition douce, avec une hybridation légère 48V, mais sans version hybride rechargeable pour le moment.
Dimensions : Audi Q5 Sportback
Le Q5 gagne quelques centimètres : 4,72 m de long (+3 cm), 1,65 m de haut (+4 cm), 1,90 m de large (+1 cm), avec un empattement inchangé de 2,82 m. Son coffre perd un peu de volume à cause de la batterie 48V, affichant désormais 520 litres (515 litres pour le Sportback).
Il retrouve ses rivaux historiques, le Mercedes GLC et le BMW X3, tout en affrontant un Volvo XC60 qui, lui aussi, a mis ses ambitions 100 % électriques en pause.
Spécifications : Audi Q5 Sportback
Notre essai s’est porté sur une version Sportback 2.0 TFSI quattro avec la suspension pneumatique optionnelle et des jantes de 21’’. Son 4-cylindres de 204 ch et 340 Nm, épaulé par le MHEV "plus" (24 ch et 230 Nm), assure des performances honnêtes via une boîte S tronic 7 rapports.
Le système MHEV "plus" apporte une aide électrique notable : démarrages en douceur, récupération d’énergie accrue et roulage 100 % électrique sur quelques kilomètres. Son petit moteur électrique de 24 ch et 230 Nm, alimenté par une batterie 1,7 kWh, permet aussi d’abaisser les émissions de 10 à 17 g/km de CO₂.
Audi estime que cette version essence sera la plus vendue, tandis que le Diesel ne jouera qu’un rôle marginal.
Intérieur : Audi Q5 Sportback
Le poste de conduite intègre désormais un grand écran incurvé panoramique, pouvant être complété par un écran pour le passager en option. La connectivité est au rendez-vous : Spotify, Google Maps et toutes les fonctionnalités attendues d’un SUV premium.
La finition reste impeccable, malgré quelques plastiques visibles. L’habitabilité est généreuse, même en Sportback, et la qualité perçue demeure un atout.
Comportement : Audi Q5 Sportback
L’hybridation légère apporte un agrément supplémentaire avec un démarrage fluide et silencieux, tant que l’accélérateur est effleuré. Dès qu’on le sollicite davantage, le 4-cylindres se fait entendre, avec une sonorité assez quelconque.
La suspension pneumatique brille par son filtrage, même avec les grandes jantes. La direction, précise, manque toutefois de retour d’information, et le train avant peine parfois à digérer le poids du véhicule. Résultat ? Un SUV serein et confortable, mais pas spécialement dynamique.
Verdict : Audi Q5 Sportback
Le Q5 de troisième génération ne cède pas encore à l’électrique et optimise ses motorisations thermiques avec une hybridation 48V améliorée. Il reste un pilier du segment premium, plus raffiné et efficient, sans révolutionner l’expérience de conduite.

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