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BAIC est l’un des plus grands constructeurs automobiles chinois. Et ce X55 soigne son look, avec une carrosserie plutôt stylée. Sous celle-ci, ce SUV cache une plate-forme de Mercedes Classe B. À bord, la finition est soignée : on ne trouve nulle trace de plastiques durs. Et le toit (ouvrant) panoramique, offert de série, apporte une belle lumière. On regrette par contre que la structure des menus de l’écran central soit complexe et la connectivité moins aboutie que chez les références du segment. On apprécie en revanche beaucoup les sièges sport, à la fois stylés et confortables. À l’arrière, la place ne manque pas, mais le coffre, lui, est plutôt réduit au regard du gabarit extérieur. Par ailleurs, le modèle n’est pas disponible en version 7 places.
Sous le capot, un seul choix : le moteur 1.5 litre turbo à essence, couplé d’office à la boîte robotisée DSG à double embrayage de chez Volkswagen. L’ensemble offre un bel agrément général, bien que le moteur soit assez bruyant à pleine charge et les performances moyennes, vu le poids élevé. Rien à dire concernant le confort ni la tenue de route, efficace et prévenante à défaut d’être incisive. Pour limiter les émissions de CO2, l’importateur propose une conversion LPG, le réservoir de 60 l de gaz prenant alors la place de la roue de secours sous le plancher du coffre.
Ce SUV chinois à essence est bien présenté et globalement agréable à conduire. On lui reproche surtout un coffre limité et une consommation qui peut vite grimper. Mais on lui pardonne grâce à un rapport prix/équipement imbattable face à la concurrence européenne, japonaise ou même sud-coréenne.