Modèle Alpine A110 2017

Depuis 2018, l'Alpine A110 a fait son grand retour… L’auto est une sportive moderne qui reprend juste ce qu'il faut des caractéristiques stylistiques de son illustre aïeule. Mais la philosophie demeure inchangée: plutôt que de se lancer dans une course à l'armement, Alpine a choisi de réduire le poids. Dans ce but, la marque de Dieppe a développé un châssis en aluminium et a renoncé à toute forme de suspension active. Les aspects pratiques étaient également secondaires : l’habitacle est tout juste assez vaste pour deux personnes les deux coffres à bagages – un à l'arrière, l'autre à l'avant – sont tout petits. A noter que le système multimédia évolue pour 2022, pour devenir plus réactif et plus connecté.

L'A110 utilise le moteur de la dernière Mégane R.S. Le 4-cylindres 1.8 suralimenté est toutefois un peu moins puissant ici : 252 ch et 320 Nm. Si l'on en veut davantage, il y a les versions GT, S et R, poussées à 300 ch (mais également bien plus chères) et dotées de meilleurs freins et, dans le cas de la S, d'une suspension rabaissée. L'auto est bien sûr une propulsion, mais la mécanique n'est plus montée en porte-à-faux à l'arrière, comme dans la Berlinette originelle, mais bien en position centrale. Les roues arrière motrices sont entraînées via une boîte robotisée à 7 rapports, qui se montre douce et rapide en usage courant, et profite d'une gestion améliorée (lisez: plus vite) depuis une mise à jour. Les performances sont là, avec un 0 à 100 km/h en 4,5 secondes (4,2 pour la S et la GT et même 3,9 pour la R) et une vitesse de pointe de 250 km/h (limitée) pour l'A110 «de base». La nouvelle A110 se déguste par priorité sur les petites routes sinueuses où son comportement joueur est un ravissement… sans même avoir besoin de désactiver l'ESP!

Avec cette A110 pleine de tempérament, Alpine a effectué un retour plus que réussi. La clé du plaisir réside ici dans un poids réduit et dans un châssis peu avare en sensations. La preuve qu'on n'a pas besoin de 500 ch pour s'amuser.