Premier essai / Porsche Panamera GTS

Les connaisseurs auront tout de suite compris que la GTS est une S qui respire mieux, mais pas aussi fort qu'une Turbo... Extérieurement, la seule exclusivité se focalise sur un coloris rouge Carmine optionnel, propre à la GTS. La proue se distingue, entre autres, par des grandes prises d'air de bas bouclier. Empruntées à la Turbo, les larges prises d'air de la GTS n'ont rien de factice. Elles alimentent en air le nouveau boîtier d'admission qui fait la spécificité de cette «super- atmosphérique». Ce système d'induction reçoit 2 manchons d'aspiration supplémentaires permettant au V8 atmo de mieux prendre son air. Un by-pass s'ouvre à 3500 tr/min pour accélérer le débit en changeant de tonalité. La GTS, c'est donc l'air et la musique. Son 8 cylindres rugit dans une ligne d'échappement qui lui est propre. Il respire et chante naturellement

Forte de son nouveau potentiel de moteur, la GTS nous fait découvrir un réglage exclusif de la suspension pneumatique. Plus ferme que celle de la Turbo, elle a une fibre racing qu'on ne lui connaissait pas jusqu'ici. Sans détériorer un confort routier exceptionnel, ces nouveaux réglages la rendent tout à la fois plus efficace et expansive sur circuit où, à condition de couper la PSM ou de choisir le mode Sport Plus de la suspension active, la transmission intégrale la place à l'accélérateur sans trop s'inquiéter de la masse en mouvement. Et puis, il y a ces freins en carbone céramique, indestructibles mais très coûteux, qui lui permettent d'aligner les tours de piste jusqu'à la trame des pneus. Ça nous change de certaines marques rivales, qui nous donnent une poignée de tickets de rationnement sur le pitlane avec retour par un cooling lap obligatoire.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1517 du 22 février 2012.