Le concept
Le break à toujours la cote en Europe, surtout dans le segment D où il représente aujourd’hui 60% du mix. Chez Peugeot (en Belgique), la proportion grimpe même à 70% dès lors qu’on parle de la 508… c’est dire si l’on attendait ce nouveau modèle SW avec impatience…
Ce qui change
Mesures à l’appui, la nouvelle 508 SW est à peine 3 cm plus longue que la berline dont elle dérive. Dans le même temps, elle est aussi 5 cm plus courte (à 4,78 m désormais) que celle qu’elle remplace… ce qui lui fait perdre 30 l de coffre, pour ne plus lui permettre de revendiquer « que » 530 l sous le cache-bagages. Une légère régression, donc, en terme de fonctionnalité mais qui, au final, replace juste la Peugeot dans la moyenne de sa catégorie. Pour le reste, on notera tout le soin apporté sur l’accessibilité, avec un seuil d’accès placé au plus bas – à 63,5 cm du sol, soit 6 cm plus bas que celui de la berline – et recouvert d’une feuille d’inox. Le plancher, lui, peut être équipé de rails avec ancrages coulissants (de série dès la finition GT) tandis que les dossiers de la banquette se rabattent toujours en un tournemain, via des gachettes sur les parois de coffre, et s’alignent en prolongement pour dégager un volume appréciable de 1.780 l (en chargeant jusqu’au toit). Aucune trace en revanche d’un siège du passager à dossier rabattable (pour allonger la surface de chargement) ni de tendelet cache-bagages automatisé à l’ouverture/fermeture. La 508 SW reste bien un break, certes, mais pas (plus ?) de ceux qui se distinguent par leur fonctionnalité…
Comment ça roule
Et l’expérience de se poursuivre positivement au travers de la conduite, avec un châssis au compromis confort/comportement dynamique très réussi emmené par des ensembles moteurs/boîtes cohérents. En essence, le 1.6 PureTech 180 ch offre déjà un bel agrément et, à condition de le travailler en souplesse, on le préfère à la version 225 ch un peu trop turbulente à notre goût. En Diesel, le 1.5 BlueHDi 130 reste un excellent choix… combiné de préférence avec la boîte automatique à 8 rapports, la manuelle à 6 rapports semblant vraiment négligée (agrément, feeling de la commande…). Côté châssis, le toucher de route reste toujours très velouté, d’autant plus sur les versions à essence toutes équipées de série d’une suspension adaptative (curieusement refusée au 1.5 BlueHDi).
Budget
Non content de revendiquer la ligne de toit la plus basse de sa catégorie (1,42 m), la nouvelle SW joue aussi les esthètes avec ses portes dépourvues d’encadrements de vitres, façon coupé. Pratiquement, la 508 « break » offre aussi 4 cm de dégagement supplémentaires à la tête pour les passagers arrière. Dommage, en revanche, qu’elle n’ait pu conserver le grand toit panoramique de sa devancière. Celui-ci, toujours en option (1.300 €), ne couvre plus désormais que la première rangée mais il peut en échange s’ouvrir, en entrebâillement ou en coulissant.
Notre verdict
Un poil de fonctionnalité en moins mais plus de look pour cette Peugeot 508 SW qui offre en sus des sensations de conduite toujours plus affirmées. Assurément l’un des modèles les plus sympas à conduire de la catégorie !
- Vraie personnalité stylistiques (In & Out)
- Compromis confort/comportement dynamique
- Ensembles moteur/boîte convaincant
- Volume de coffre en régression
- Ergonomie i-Cockpit perfectible
- Toit panoramique réduit
Dans cet article : Peugeot, Peugeot 508
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