Pour se démarquer du Fiorino Combi (la version utilitaire à banquette arrière), le Qubo soigne ses accès à bord. Autre évolution: les pare-chocs en plastique brut cèdent leur place à des éléments peints dans la couleur de la caisse, tandis que la palette des teintes disponibles s'agrémente de quelques coloris plus expressifs comme (appréciez au moins leurs noms...) le Disco Green, le Funky Orange ou encore le Rockabilly Black !
En version 5 places, le Qubo affiche un volume de coffre de 330 l sous le cache-bagages. C'est 40 à 50 l de mieux qu'une Grande Punto ou qu'une Clio, par exemple. En ôtant la plage arrière, on pourra encore charger 320 l de bagages supplémentaires jusqu'au toit. Pour répondre ponctuellement au besoin d'espace, la banquette est rabattable en portefeuille.
Pour avoir pu prendre le volant d'un Qubo Diesel Multijet de 75 ch, on peut affirmer que cette petite Fiat est une voiture relativement agréable à vivre. La position de conduite haute assortie d'un levier de vitesse implanté dans le prolongement du tableau de bord rappelle celle d'un monospace. Le comportement de la voiture est sain en toute circonstance et n'est pas du genre à prendre le conducteur en traître. Malgré les nouveaux réglages, la suspension reste tout de même un peu plus ferme - surtout à l'arrière - que celle d'une bonne polyvalente ou d'un «minispace». L'insonorisation mécanique n'est pas non plus parfaite, mais reste néanmoins relativement bonne pour un véhicule issu d'une base utilitaire. De son côté, le petit treize-cents s'en sort plutôt honorablement.
À 12.990 euros en exécution de base, le Fiorino Qubo se présente comme une alternative intéressante aux polyvalentes traditionnelles. Compact, fonctionnel et sympa dans sa présentation, il possède assurément le potentiel nécessaire pour séduire les petites et les jeunes familles.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1429 du 1er octobre 2008.
Dans cet article : Fiat, Fiat Fiorino