Premier essai / BMW X4
BMW est incontestablement une des stars du X. Après avoir levé une armée de SUV, la marque continue d'étendre son influence sans rencontrer de résistance. La preuve par ce X4, qui n'est autre qu'un X6 compacté.
Entre le X3 et le X4, c'est un peu chou vert et vert chou. Car l'engin est construit sur les mêmes chaînes américaines de Spartanburg, en Caroline du Sud. Ces deux-là partagent donc les mêmes plateforme, empattement (2,81 mm) et largeur (1,88 m), mais la hauteur du X4 a évidemment été abaissée de 3,6 cm (1,62 m) pour une longueur qui s'est étirée de 1,4 cm, à 4,67 m. De quoi conférer à l'engin une allure. À l'intérieur, la sportivité se traduit surtout par un abaissement de l'assise des sièges de 20 mm à l'avant et de 28 mm à l'arrière, ce qui n'est pas des plus confortables, car, bien que les adultes profitent de beaucoup de place pour leurs jambes ou leur tête, ils se retrouvent assis avec les genoux dans le menton. Cela dit, BMW a soigné la modularité par le biais d'une banquette fractionnée 40/20/40 de série qui, une fois rabattue, dégage un espace de chargement presque plan.
Même si la visibilité périphérique (vers l'arrière surtout) n'est pas des meilleures, on prend rapidement ses marques à bord, y compris avec l'iDrive évolué (l'interface radio/navigation), qui offre, comme sur tous les derniers modèles, de nombreux services connectés (bien souvent optionnels). Les aides à la conduite répondent aussi présent, mais, bonne nouvelle, leur utilisation est facilement personnalisable via le nouvel interrupteur intégré en dessous des feux de détresse. Pratique, surtout lorsqu'on aspire à un peu plus de liberté sur un tronçon sinueux. Et justement, parlons-en, de ces portions tortueuses où le X4 se montre aussi bluffant que ses aînés, et ce malgré une architecture qui reste contre nature parce que haut perchée. Qu'à cela ne tienne, le X4 se joue des virages comme un bon boxeur esquive les coups de son adversaire.
BMW continue de prendre de l'avance dans le secteur des SUV, une catégorie de véhicules qui représente aujourd'hui 30% de ses ventes. Suite logique de l'histoire, le X4, version compacte du X6, s'adresse toujours aux hédonistes nantis plus soucieux de l'image qu'ils projettent que de la polyvalence que l'on peut tirer d'un SUV. En cela, ce nouvel arrivant fera certainement - et comme le X6 - beaucoup parler de lui. Mais en mieux. Car sa compacité contribue à atténuer le caractère souvent perçu comme hautain de son grand frère. Après quoi, le X4 se montre plus dynamique que le X3. Mais pas au point, toutefois, de voler la vedette (routière) à un coupé de la gamme.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1577 du 11 juin 2014.
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