Notre premier test, lorsque nous sommes montés au volant du Q5 Hybrid, a consisté à rouler le plus longtemps possible en mode électrique pur. Actionner le bouton EV au tableau de bord nous dispense de garder une plume sur l'accélérateur. Avec une batterie (Sanyo) chargée à bloc, notre véhicule a pu ainsi parcourir 3,1 km en mode EV, le compteur vissé sur 60 km/h sans que le 4 cylindres ne s'ébroue. Ce qui prouve que le constructeur a tenu ses promesses.
La batterie (de puissance et non d'énergie) requiert seulement 2 à 5 min pour se régénérer; ce qui garantit au moteur électrique un répondant de tous les instants. Il remplace le convertisseur hydraulique d'une boîte automatique à 8 rapports modifiée qui participe grandement à la linéarité et à la cohésion des accélérations, même en propulsion électrique seule. Au total, l'effort du moteur 4 cylindres turbo à injection directe d'essence est presque toujours parfaitement secondé, quel que soit le mode de conduite sélectionné.
À pleine charge, pied au plancher et boîte de vitesses en programme S, le mode boost procure momentanément 245 ch et 480 Nm. Avec ça, le 0 à 100 km/h est avalé en 7,1 s. Le Q5 Hybrid se révèle extrêmement grisant lorsqu'on recherche la performance, non seulement parce que ses 2 moteurs ont la civilité d'un gros V6 atmosphérique, en poussée comme en sonorité (le TFSI vrombit agréablement), mais aussi parce que son châssis abaissé (de 25 mm) le rend plus intéressant à conduire sur un tracé sinueux.
Nouvelle version venant s'ajouter à la gamme existante, disponible en fin d'année, l'Hybrid sera vendu à 53.700 euros en Allemagne, soit 10.000 euros de plus que le 2.0 TFSI de base. Le surcoût du système hybride compte pour moitié dans ce supplément, les autres 50% se justifient par un nivellement par le haut de l'équipement d'origine.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1500 du 22 juin 2011.
Prix
NC