- Avis Rédaction 15.32 /20
L'arbre généalogique de la famille des Golf «R» compte donc une branche de plus: la dernière-née est déjà la quatrième du nom. L'histoire du modèle a débuté en 2002, au départ de la Golf IV. Dénommée R32, la première de la lignée disposait déjà de 4 roues motrices et glissait au chausse-pied sous son petit capot un gros 3.2 V6 atmosphérique de 240 ch. Ce moteur disposait ses cylindres en quinconce (V fermé à 15°) sous une seule culasse, tout comme dans la Golf III VR6 de 1992 (2,8 litres de 174 ch). En 2005, c'est la Golf V qui connaissait une version R, toujours animée par le 3.2 V6, mais poussé à 250 ch. En 2009, c'était la Golf VI qui servait de base à la nouvelle «R», dont la cylindrée du moteur fondait: on retrouvait sous son capot le 2 litres turbo à 4 cylindres de la GTI de l'époque, poussé à 270 ch. Début 2013, une R Cabrio de 265 ch (toujours sur le châssis de la Golf VI) faisait aussi son apparition. Toujours au catalogue, cette dernière partage désormais l'affiche avec la toute dernière génération de Golf R. Aujourd'hui, c'est bien sûr la Golf VII qui prête sa plateforme: la nouvelle Golf R est donc posée sur la structure allégée MQB. Et elle reprend le moteur de la dernière GTI, gonflé à 300 ch et associé à une transmission intégrale par coupleur piloté de dernière génération.
- Performances vraiment très élevées
- Accord moteur/boîte DSG
- Facilité de pilotage
- Excellente motricité
- ESP enfin déconnectable
- Confort d'utilisation au quotidien
- Pas assez «R»adicale?
- Manque de mordant de la pédale de freins
- Amortissement piloté sautillant en Race
- Sonorité suggestive mais trop artificielle
- Volume du coffre rogné
- Quelques mesquineries d'équipement
Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen Golf