En bref
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Budget
Renault casse les codes en faisant passer son légendaire Scénic dans la cour des SUV et en le faisant migrer vers la seule sphère électrique. Un risque? Mesuré… Car si on avait déjà pu tester le bien-fondé de la technologie électrique dans la Mégane, celle-ci offrait une habitabilité arrière bien trop limitée pour lui faire jouer un rôle de voiture familiale. Le Scénic corrige ce défaut. Et de belle manière. Sur base d’une longueur à peine plus généreuse que celle de la dernière génération de Scénic thermique (4,47 m, ce qui en fait l’un des représentants les plus compacts du segment), il offre une bien meilleure habitabilité et des aspects pratiques que ne possède pas la petite sœur. Tout son écosystème électrique semble de surcroît bien conçu, bien intégré pour lui permettre d’afficher une consommation mesurée et, partant, une autonomie réelle intéressante. Bon, ne tournons pas autour du pot: ce Scénic électrique apparait comme l’un des VE les plus aboutis du moment, même si à 46.950 € en version de base Long Range, il ne se rend pas accessible au plus grand nombre. «Familles je vous aime»? Oui, à condition d’avoir quelques moyens ou… de viser un public professionnel (fleet). Comme c’est encore majoritairement le cas pour les électriques. Mais pour répondre à la question de départ: oui, ce Scénic reste une voiture «à vivre». Dans son époque.
Dans cet article : Renault, Renault Scénic
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