Essai détaillé / Lotus Eletre S: Nouvel-an Chinois
En bref
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Budget
Là où certains verront une hérésie, d’autres y verront un nouveau départ. Une Lotus électrique de 2,5 tonnes est-elle encore une Lotus? Certains répondront que non. Mais les mêmes se souviennent-ils des Lotus d’antan montées à la hâte (avec des boîtes de R16 ou des moteurs Ford sans âme), sans aucun souci de finition ou de fiabilité? C’était drôle (surtout quand on disait: «Lotus? Lot Of Troubles Usually Serious»). C’était sympa, l’époque «light is right», quand les voitures de course tombaient en miettes dès la ligne d’arrivée franchie. Sympa, mais à petite dose. Cette Eletre, c’est le début d’une nouvelle ère, il faudra s’y faire. Apprécier le passé ne doit pas empêcher d’appréhender l’avenir. L’Eletre n’est pas un roadster sportif, c’est une évidence. Il s’agit d’un SUV compétent, accueillant, confortable, bien construit et dynamique au quotidien, moins mainstream qu’une BMW iX, moins fadasse qu’une Tesla Model X. Prenons-la pour ce qu’elle est, sans œillères ni a priori passéiste… Car si l’industrie automobile européenne n’a pas été capable de remettre Lotus sur les rails, faut-il en vouloir aux capitaux chinois? Et puis n’oublions pas que si l’Eletre est assemblée en Chine, elle est dessinée à Coventry et mise au point en Allemagne, à Raunheim. La résumer à un produit chinois serait dès lors très réducteur…
Dans cet article : Lotus, Lotus Eletre
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