Essai détaillé / Lotus Eletre S: Nouvel-an Chinois

Cette première Lotus de route à transmission intégrale de l’histoire est aussi la plus… spacieuse. Les deux occupants avant sont séparés par une large console à l’ergonomie évidente. Bien sûr, la majorité des fonctions sont accessibles via l’écran principal haute définition OLED de 15,1’’, mais régler la température se fait soit par une commande vocale soit par deux curseurs immédiatement accessibles. De part et d’autre du volant, le conducteur dispose de… 4 palettes, ou plutôt 2 palettes coupées en deux. La gauche supérieure augmente la régénération lors des ralentissements (sans permettre toutefois une conduite «one pedal» jusqu’à l’arrêt complet), la gauche inférieure la diminue. Celle de droite permet de sélectionner les modes de conduite, en «montant» ou en «descendant». C’est simple et pratique. Derrière son volant, le conducteur a droit à un écran multifonction de 12,6’’, lui aussi haute définition, mais surtout à un système d’affichage tête haute de 29’’ à réalité semi-augmentée très performant et pertinent. En configuration normale, l’Eletre se présente avec une classique banquette pour trois, mais en option il est possible de préférer deux sièges arrières individuels. Tous auront suffisamment de place dans toutes les directions et ne devront pas calculer leurs bagages grâce à un volume de coffre généreux (688 l en version 5 places). Le système audio KEF Reference (2160 watts, 23 HP, son surround 3D et Dolby Atmos) présent de série sur notre exemplaire d’essai nous a prodigué une expérience sonore tout à fait inédite et pour tout dire sidérante.