Essai détaillé / Toyota C-HR 2.0 Hybrid: Vraiment Belge, une fois?

C’est évidemment la version de lancement la plus richement dotée que Toyota a mis à notre disposition. Mais contrairement à ce qui a été décidé en toute dernière minute, c’est un SUV aux seules roues avant motrices qui est passé entre nos mains alors que la finition haute appelée Première Edition n’est finalement disponible qu’en quatre roues motrices. Toujours est-il que ce C-HR deuxième du nom reprend la plateforme TNGA qu’il partage avec la Corolla mais également la Prius et même la Lexus UX. Un gage de qualité routière assurée puisqu’il utilise lui aussi des jambes pseudo McPherson à l’avant et un essieu multibras à l’arrière. Sous le capot, on retrouve le 2.0 4- cylindres (appelé en interne M20A-FXS) très courant dans la gamme du constructeur japonais qui propose désormais, grâce à la légère amélioration de son moteur électrique qui passe de 109 à 113 ch, une puissance combinée de 197 ch. Les progrès sont réels car cette cinquième génération du système hybride auto-rechargeable de Toyota s’est vu améliorée sur bien des points mais par petites touches comme souvent chez le constructeur japonais. On pense à l’unité de contrôle de puissance inédite qui réduit le gaspillage d’électrons du système de 6% ou encore à la boîte-pont qui améliore son efficience tout en s’allégeant de 15% par rapport à la précédente. Le tout est complété d’une batterie haute-tension désormais au lithium-ion et qui a subi elle aussi une cure d’amaigrissement drastique de 14% pour la rendre plus compacte avant de la loger, une fois encore, sous la banquette. La transmission «CV» est une constante chez Toyota depuis le lancement de la première Prius en… 1997 mais elle s’est bien évidemment améliorée depuis. Par ailleurs, quatre modes de conduite sont proposés au conducteur: Eco, Normal, Sport et Custom. Parlons ici aussi des systèmes d’aide à la conduite, réunis sous le patronyme de Toyota T-Mate, qui incluent désormais l’alerte d’oubli d’un passager sur le siège arrière et l’avertissement de l’arrivée d’un cycliste ou d’une voiture lorsqu’on ouvre sa porte. Des avancées pour certains, des prises de tête dans notre cas lorsqu’il s’agit de couper l’alerte de dépassement de vitesse à chaque redémarrage, qui nous prive alors de l’affichage de la vitesse maximale sur le tableau de bord, sans oublier cet avertissement «Inattention conducteur détectée. Regardez devant» qui s’affiche de manière intempestive et intrusive sans qu’on ne puisse le désactiver. Exaspérant!