- Avis Rédaction 14.70 /20
Après avoir longuement détaillé l’extérieur de ce Toyota C-HR et ses secrets techniques, l’heure est venue d’en prendre le volant. Parfaitement installé à bord de cette version à l’équipement complet, nous débutons notre découverte par une centaine de kilomètres d’autoroute. Comme toute Toyota qui se respecte, celle-ci se déplace en toute sérénité avec un ressenti au volant parfaitement adapté aux conditions de conduite quotidiennes. La direction est précise et informe suffisamment le conducteur sur le niveau d’adhérence du train avant. La puissance de 197 ch n’est visiblement pas ce qui ressort le plus à son bord. Certes, elle suffit amplement à une utilisation du C-HR en bon père de famille mais la courbe de couple relativement plate et l’absence du moindre élément servant à améliorer le dynamisme de l’ensemble (le turbo n’ayant jamais été à l’ordre du jour autre part que sur les modèles GR), rendent la mécanique assez amorphe. Et ce n’est pas la position Sport des modes de conduite qui changeront la donne même si la vivacité est alors augmentée sans pour autant augmenter l’adrénaline du conducteur en proportion. Et que dire de cette transmission «CVT» qui ne peut s’empêcher faire hurler le moteur lorsqu’elle est brusquement sollicitée, lors d’un dépassement par exemple. C’est dommage parce que la finition GR comprise dans cette version Première Edition propose des sièges superbement dessinés au look sportif et le volant à trois branches incite également à la conduite active. En ville, la mécanique auto-rechargeable fait merveille et les déplacements en mode 100% électriques, même s’ils sont très brefs, rendent la progression du C-HR eco-friendly alors que ses lignes assez osées et son coloris biton attirent les regards. On jouit alors d’un confort assez bluffant, grâce aux suspensions pilotées montées sur notre version d’essai, malheureusement desservi par la taille des jantes de 20 pouces qui digèrent mal les nombreux casse-vitesses et autres malformations de nos chaussées défoncées. Un environnement urbain que l’on appréhende un peu lorsqu’il s’agit de parquer ce C-HR. En l’absence de protections latérales mais également avec ses pare-chocs peints, la moindre approximation coûte cher. Heureusement, il peut compter sur des aides au stationnement complètes avec des caméras et des capteurs capables de stopper la manœuvre à votre place. Déconcertant mais finalement réconfortant une fois l’habitude prise. Au gré de notre agenda, ce sont pourtant les autoroutes que nous avons majoritairement fréquentées lors de nos 1.000 km d’essai avec des conditions météorologiques pas toujours favorables à l’aérodynamique. De fortes rafales de vents ont joué bruyamment sur les surfaces pourtant lissées du crossover nippon et nous pensons également que le grand toit vitré n’a pas amélioré le bilan acoustique dans ces moments-là. Et puis ce n’est pas non plus sur les voies rapides que le bilan des consommations est le plus favorable, ce que nous expliquons au chapitre suivant. Comme les Toyota les plus récentes, le C-HR dispose de la fonction chargée de maximaliser l’efficacité du système hybride et de l’utilisation du mode 100% électrique en fonction des destinations encodées dans le GPS mais pour en profiter pleinement, il s’agit d’éviter les autoroutes, ce qui ne fut pas notre cas.
Dans cet article : Toyota, Toyota C-HR
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