Essai détaillé / Toyota C-HR 2.0 Hybrid: Vraiment Belge, une fois?

En ne fréquentant presqu’exclusivement que des autoroutes, notre moyenne de consommation s’est établie à 6,9 l/100 km mais nous n’avons jamais eu le pied léger et notre objectif n’était certainement pas de battre des records de consommation. En faisant bien plus attention, il sera probablement possible de se contenter des 4,8 litres annoncés par le constructeur alors que la consommation maximale devrait tourner aux alentours des 8,5 l/100 km. Au rayon de la taxation, le C-HR n’est pas avantagé à Bruxelles et en Wallonie malgré le caractère plutôt vertueux de ses mécaniques. Il faudra en effet débourser 1.239 € de taxe de mise en circulation en Wallonie et à Bruxelles alors que celle-ci s’élève à seulement 104,97 € chez nos amis du nord du pays. Ces derniers doivent s’acquitter d’une taxe de roulage annuelle de 374,74 € alors que les Wallons et les Bruxellois reçoivent une facture de 511,24 €. Si nous disposions de la version la plus chère pour cette essai, le C-HR est néanmoins déjà disponible dès 37.760 € en version 1.8 de 140 ch en finition Dynamic. Celle-ci inclut déjà la climatisation automatique à deux zones, les vitres électriques avant et arrière, le tableau de bord digital de 12.3” ou encore le système multimédia Toyota Smart Connect mais il faut se contenter de la couleur mono-tone. La version 2.0 est vendue à partir de 42.480 € en finition Dynamic Plus alors que la 2.0 à 4 roues motrices est affichée à 53.240 € en Premiere Edition Bi-Tone Plus. A ce tarif-là, vous disposez des jantes de 19 pouces à 5 branches, du système JBL Premium Sound, des sièges sport en cuir noir, du toit panoramique thermique sans oublier le système pré-collision avec détection des piétons, des cyclistes et des motos. Enfin, le modèle rechargeable PHEV est annoncé à 54.100 € en finition Dynamic Plus mais les commandes n’étaient pas encore ouvertes à l’heure d’écrire ces lignes.