En bref
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Tenue de route
Malgré une répartition des masses complètement différente, l’Auris HSD ne se distingue pas vraiment de la version conventionnelle, si ce n’est en manœuvres d’évitement, où la masse plus élevée reposant sur l’essieu arrière est davantage perceptible. Heureusement, l’ESP veille au grain. Grâce au frein-moteur du moteur électrique, les freins sont peu sollicités au quotidien. Dans sa globalité, le groupe hybride est suffisamment puissant pour se mouvoir aisément dans le trafic quotidien.
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Sécurité
En matière de sécurité passive, l’Auris (même dans sa variante classique) est déjà très bien équipée, possédant même un airbag de genoux. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’elle ait réussiuntrèsbonscoreauxtestsEuro-NCAP. L’ESP et le contrôle de motricité sont de série, les freins largement suffisants compte tenu de la vocation de la voiture. En conduite calme, l’efficacité du frein-moteur évite d’ailleurs de recourir fréquemment à la pédale de gauche.
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Confort
En mode électrique, le silence est quasi monacal. Le bilan reste très positif lorsque le 1.8 VVT-i entre en jeu, sauf sous forte sollicitation, où il produit cet effet «moulin à café» inhérent à la transmission, dont les sensations de fonctionnement s’apparentent à celles d’une boîte à variation continue. L’habitabilité est plus que suffisante à toutes les places. L’Auris offre d’ailleurs plus de garde au toit que la Prius. Excellente ventilation, évitant le recours à la clim’ pour conserver une température confortable.
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Sens pratique
L’Auris hybride n’est pas homologuée pour tracter une remorque et la place qu’occupe les batteries empêche la présence d’une roue de secours. C’est plus gênant que la diminution du coffre de 40 l (rehaussement du plancher), car la banquette rabattable en 2 parties est toujours de la partie. Comme dans beaucoup de voitures modernes, les montants de parbrise pénalisent la visibilité latérale. Notons enfin que l’Auris HSD n’est proposée qu’en 5 portes, au bénéfice de l’accès aux places arrière.
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Budget
Avec sa transmission «automatique», l’Auris HSD est à peine plus chère qu’une voiture comparable à moteur Diesel, et ce sans même tenir compte de la prime gouvernementale de 15% à laquelle ses faibles émissions de CO2 donnent droit, sans compter, en Région wallonne, l’écobonus de 1.200 €. Ajoutez-y une consommation très bien maîtrisée et vous comprendrez que l’Auris HSD a tout d’une vraie bonne affaire !
Le plus gros reproche que l’on pourrait faire à l’Auris HSD, c’est de s’être fait attendre si longtemps. Elle offre tous les avantages d’une Auris traditionnelle (habitabilité, qualité de fabrication, sécurité), y ajoute une consommation très faible et l’expérience de conduite relaxante propre aux modèles hybrides. Certains trouveront peut-être son esthétique trop conventionnelle, ce qui nous fait dire qu’elle devrait plaire à ceux qui jugent la Prius stylistiquement trop évocatrice... et trop chère. Selon son niveau d’équipement, l’Auris HSD coûte en effet de 3.000 à 4.000 € de moins, ce qui devrait la mettre en concurrence avec bien des familiales compactes Diesel de 2 litres. Sans compter que, contrairement à ces dernières, elle bénéficie de la prime fédérale de 15% et, en Région wallonne, de l’écobonus de 1.200 €. Bref, on l’a compris, à part un comportement pas vraiment enthousiasmant et un coffre dont le volume s’affiche en recul, difficile de reprocher quoi que ce soit à cette Toyota hybride «de masse».
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