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En bref

Mécanique
«Fort» de 66 ch et 94 Nm, le 1.0 tricylindre n'a rien d'un foudre de guerre. Souple, il manque surtout de coffre à bas régime, ce qui oblige à jouer du levier pour assurer les reprises. Heureusement, la commande de boîte est précise et parfaitement guidée, tandis que l'étagement correspond bien à ce que l'on veut en faire. On regrettera l'absence de stop&start, surtout compte tenu de la vocation urbaine de la voiture. Néanmoins, l'i10 ne se montre pas gourmande.
Tenue de route
Seul point noir de cette nouvelle i10, sa direction ultralégère et collante ne renvoie aucune information concernant le profil de la route. Pour le reste, la citadine progresse sur toute la ligne. Son empattement allongé de 5 cm profite à la stabilité en courbe, tandis que ses voies élargies et sa suspension recalibrée réduisent la prise de roulis. Naturellement sous-vireuse, l'i10 ne surprend jamais son conducteur et peut compter sur ses 4 freins à disque pour freiner correctement.
Sécurité
Au moment où ses lignes sont rédigées, la nouvelle i10 n'a pas encore fait l'objet des impitoyables tests de l'EURO- NCAP. L'ancienne génération avait obtenu 4 étoiles. La nouvelle devrait au moins égaler ce score, mais aura du mal à faire mieux du fait des normes de plus en plus strictes. Pour y parvenir, elle peut en tout cas compter sur un nouveau capot déformable visant à améliorer la protection des piétons, un dispositif de contrôle de la pression des pneumatiques et 6 airbags de série.
Confort
Outre sa faculté de digérer les plus grosses irrégularités de la route, l'i10 propose à ses occupants un habitacle qui respire la qualité, tant par l'assemblage que par le choix des matériaux. Son habitacle est en outre doué d'une excellente isolation phonique. On apprécie également les sièges avant, qui offrent une assise suffisamment longue. Bien qu'elle compte 3 appuie-tête, la banquette s'apprécie plutôt à deux qu'à trois personnes, lesquelles ne doivent pas excéder 1,80 m.
Sens pratique
Stylée, l'i10 n'en reste pas moins pratique. D'abord, il y a le coffre, qui figure parmi les plus spacieux de la catégorie. Dommage que sa banquette ne permette pas de créer un espace de chargement plan et que son seuil de coffre ne soit pas affleurant. Ensuite, il y a les bacs de rangement dans toutes les portes. L'agencement des commandes est bien structuré sur la planche de bord et l'instrumentation est parfaitement lisible. Les deux prises 12V sont un plus à côté des prises AUX et USB.
Budget
Avec un prix de départ frôlant les 10.000 euros, l'i10 s'inscrit dans la moyenne de la catégorie. La somme grimpe à 11.899 euros pour notre exécution Pop, à laquelle on peut encore ajouter 600 euros pour l'intéressant Pop Pack. Soit 12.499 euros pour jouir d'une citadine super équipée et couverte par une garantie de 5 ans, kilométrage illimité. Difficile de faire mieux. Certes, on aurait peut-être pu espérer réaliser quelques économies grâce au stop&start, mais son absence n'influence que peu la consommation.

Conclusion / Hyundai i10

Sans conteste, la Hyundai i10 est l'une des citadines parmi les plus abouties du moment. Séduisante, parfaitement insonorisée et assemblée avec soin, elle est en outre douée de qualités routières remarquables. Toutefois, on pestera contre sa direction trop légère et peu communicative. On pourra aussi lui reprocher le manque de coffre de son petit mille à 3 pattes. Si, dans d'autres cas, nous ne poussons pas à la dépense que représente un moteur supérieur, en l'occurrence, nous ne saurions assez vous conseiller le 1.2 pour son couple et, surtout, son élasticité. Si l'alternative représente un coût supplémentaire (2.000 euros), elle donne accès à davantage d'équipements liés au confort. À chacun de voir quels sont ses besoins...

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