En bref
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La dynamique
Ce moteur 2.0 turbo d’entrée de gamme à 4 cylindres est bien connu au sein du groupe BMW/Mini. Il est performant et souple, mais manque de tempérament sportif à haut régime. La boîte 8 automatique de série est très agréable. Le comportement routier est agile et amusant, du moins tant que le revêtement est bon. La direction est directe, mais manque de ressenti.
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Sécurité
Ce roadster n’a pas subi les crashs-tests de l’Euro-NCAP. Mais à bord, on ne craint pas pour sa sécurité. La Z4 dispose d’un dispositif de freinage automatique d’urgence avec détection des piétons. L’éclairage par diodes de série peut être adaptatif en option (mais pas de feux laser ici). La Z4 dispose aussi d’airbags frontaux, de coussins latéraux (buste/tête) et d’arceaux de sécurité derrière les sièges. Des ancrages Isofix sont montés sur le siège du passager.
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Confort
Posée sur sa suspension d’origine, notre Z4 présente un «toucher de route» plutôt ferme, mais la position de conduite s’adapte à tous et nous sommes bien installés dans les sièges sport. L’habitacle étant suffisamment large, les passagers ne jouent jamais des coudes. La plupart des commandes tombent bien en main et l’insonorisation sous la capote est très correcte pour un roadster. Le chauffage est efficace.
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Sens pratique
L’accès est bien sûr moins facile qu’à bord d’une berline classique, sans nécessiter toutefois de talents de contorsionniste. A part cela, ce roadster est assez pratique: les possibilités de rangement sont en nombre suffisant (bacs ouverts et fermés, filet derrière les sièges), l’équipement de série est généreux, la finition est soignée et le volume du coffre est très correct pour la catégorie.
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La connectivité
Ce roadster est bien de son époque, avec son instrumentation numérique (toutefois pas très lisible et moins personnalisable que chez Audi) et ses nombreuses possibilités de connectivité. La navigation fonctionne bien et l’écran tactile permet de commander facilement la plupart des fonctions du véhicule. Une commande vocale évoluée est également présente, de même que la téléphonie Bluetooth, qui fonctionne bien.
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Budget
Le prix d’achat est élevé dans l’absolu et les options font rapidement grimper la note. Mais, tout comme ses devanciers, ce roadster gardera assurément une belle cote dans le temps. La garantie porte sur un an de plus que le minimum légal (3 ans, donc). La consommation est tout à fait raisonnable et les entretiens sont bien espacés (maximum 30.000 km ou 2 ans). Ce roadster n’est donc pas ruineux à l’usage.
Si l’ancienne avait succombé à un certain embourgeoisement avec son toit en alu, la nouvelle en revient aux racines du roadster, se couvrant d’une simple toile et faisant preuve d’un comportement plus tranchant. Cette authenticité ne la rend que plus attachante pour les passionnés du genre, sans fondamentalement lui faire perdre en polyvalence. Si le châssis de cette version de base offre déjà un réel plaisir dynamique, le moteur, bien que performant, n’est pas très enthousiasmant. Mais cette version de base a du sens, car, pour profiter de la mélodie du 6 en ligne, devenu perle rare, il faudra faire chauffer encore bien davantage la carte de crédit: la M40i coûte… 20.000 € de plus!
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