En bref
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La dynamique
Même s'il ne chante plus comme jadis, le 2.0 procure des performances de premier plan. Le turbo entre rapidement en action et garantit une poussée franche à tous les régimes. Avec un 0 à 100 km/h en moins de 6 s, ce SUV ne craint pas grand monde. Sur la route, le comportement est celui d'une berline, avec un équilibre qui, malgré la transmission intégrale, s'apparente à celui d'une propulsion. La direction très directe participe également au plaisir de conduire.
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Sécurité
Les 6 airbags sont de série, comme l'avertisseur de collision frontale imminente et le freinage d'urgence. Le régulateur de vitesse adaptatif est une option, mais l'assistant d'embouteillages ou la conduite semi-autonome ne sont pas prévus. Quant à l'antidévoiement, il se contente d'informer le conducteur, sans corriger la trajectoire de la voiture. Le freinage se révèle très performant. Le comportement dynamique est gratifiant.
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Confort
C'est sans doute ici que le Stelvio surprend le plus. Le fait est qu'il réalise un meilleur compromis confort-tenue de route que la Giulia. Seule l'insonorisation pourrait être meilleure, surtout que la sonorité du moteur n'est ni très expressive, ni très mélodieuse. Si l'habitabilité s'avère satisfaisante à l'avant, on est installé plus à l'étroit aux places arrière: avec 4 adultes à bord, l'espace intérieur se révèle un peu juste pour les occupants de la banquette.
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Sens pratique
On apprécie le plancher plat du compartiment à bagages, surtout que le seuil de chargement n'est pas trop élevé. Mais l'ouverture du hayon n'est pas des plus larges et le coffre est dépourvu de renfoncements latéraux, toujours pratiques. La banquette se replie à plat très facilement. Le gros avantage d'un SUV, c'est son habitacle surélevé qui facilite les entrées et sorties de la voiture et s'avère bien pratique lorsqu'il s'agit d'installer de jeunes enfants à bord.
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La connectivité
Voici 5 ans, le système multimédia du Stelvio n'aurait déjà plus été à la pointe. Aujourd'hui, il est nettement dépassé. Pas d'écran tactile, commande peu intuitive uniquement via un bouton rotatif, pas d'Apple Car Play ni d'Android Auto… La qualité de la connexion Bluetooth est bonne pour les conversations téléphoniques. Quant aux instructions dispensées par la navigation et à la lisibilité du petit écran, on a déjà vu mieux.
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Budget
Le Stelvio équipé de ce moteur est intéressant au plan financier, puisqu'il coûte à peine plus cher que la Giulia équipée du même moteur, mais aussi parce qu'il est le seul parmi tous ses rivaux (moins puissants par ailleurs) à ne pas franchir la barre des 50.000 €. Reste qu'avec quelques options incontournables (système multimédia, notamment, même si ce dernier est loin d'être une référence…), ce cap est franchi.
Avec le Stelvio, Alfa Romeo est presque parvenu à présenter le SUV parfait, mais le véhicule est nettement en retrait sur un point qui n’a rien d’anecdotique: celui de la technologie embarquée. Son système multimédia se caractérise notamment par un GPS trop lent, un écran petit et peu contrasté, un maniement des menus peu intuitif et uniquement à l’aide d’un bouton rotatif. On déplore également le peu d’applications disponibles ainsi que l’absence d’Apple Car Play et d’Android Auto. Le Stelvio marque également le pas au chapitre de la conduite semi-autonome: pas d’assistant d’embouteillages, ni d’antidévoiement actif. Alfa tente de se justifier en disant que le Stelvio est une voiture de conducteur, mais la réponse peine à convaincre. Le Stelvio est en retard technologiquement parlant, même s’il tente de compenser cela par un tarif un peu plus serré que celui des ses concurrents huppés.
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