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Essai détaillé / Mitsubishi Lancer Evolution

Dixième de la saga des Mitsubishi ultrasportives, la Lancer Evolution présente une base renouvelée de la plate-forme et du moteur.

Dixième de la lignée des Lancer EVO, l'Evolution de 2008 reprend le cahier des charges consistant à transformer en bête de rallye une paisible berline familiale. Basée sur la plateforme de l'Outlander, la nouvelle Lancer Evolution se montre légèrement plus encombrante que sa devancière. Plus gênant, l'Evolution avoue un embonpoint de près d'une centaine de kilogrammes par rapport à l'EVO IX. Et encore s'agit-il là de la version GSR, dépouillée et se contentant d'une boîte mécanique à 5 rapports. L'exécution MR toute équipée, et disposant de la nouvelle boîte SST robotisée à double embrayage qui fait l'objet de cet essai, avoue encore 40 kg supplémentaires sur la balance. Les concepteurs justifient une partie de cette augmentation de masse par la rigidité en torsion et flexion augmentée respectivement de 40 et 60%. Si la Lancer Evolution reprend le même principe de transmission intégrale supersophistiquée que sa devancière, elle reçoit un tout nouveau moteur, qu'elle peut dorénavant associer à une boîte robotisée à double embrayage et 6 rapports développée en collaboration avec Getrag.

Conduite : 144/200

Fini le 4G63 à bloc en fonte, le moteur de l'Evolution est un 4B11 tout en alliage plus léger de 12 kg. La puissance passe de 280 à 295 ch et la souplesse à bas régime progresse grâce au double calage variable de distribution. Dommage que la sonorité manque à ce point de caractère. Développée en collaboration avec Getrag, la boîte à double embrayage s'avère plutôt réussie, notamment en conduite sportive grâce aux grandes palettes. Dommage qu'elle soit si lourde! Très directe, la direction à assistance hydraulique se montre remarquablement précise et linéaire. Le grand rayon de braquage est pénalisant en manoeuvre.

Sécurité : 160/200

Les gros freins procurent des décélérations puissantes, mais la masse élevée de l'ensemble peut venir à bout de l'endurance du système en conduite sportive. Le mieux est parfois l'ennemi du bien. Dorénavant rebouclé par la vitesse de lacet mesurée par l'ESP, le système de répartition vectorielle de couple de l'essieu arrière détermine un comportement qui conviendrait mieux à une berline familiale qu'à une sportive radicale. Le conducteur subit désormais un comportement certes globalement neutre, mais qui ne réagit plus logiquement aux gestes du pilotage.

Confort : 136/200

Le confort de suspension a beaucoup progressé par rapport au modèle précédent. La raideur globale a été réduite et l'amortissement adapté, mais ce dernier s'avère globalement insuffisant pour freiner les mouvements de roulis à haute vitesse, tandis que l'essieu arrière pompe sur les bosses. La position de conduite souffre d'une assise un peu haute pour une sportive et de l'absence de réglage en profondeur de la colonne direction.

Fonctionnalité : 124/200

L'Evolution reste une berline 4 portes garantissant un accès facile aux différentes places. La visibilité périphérique apparaît globalement bonne. Contrainte d'encombrement et répartition des masses obligent, le volume du coffre est sensiblement raboté par la batterie, le réservoir de lave-glace et, pour les GSR, le hautparleur de basse. La modularité est aussi sacrifiée par la banquette fixe. L'instrumentation est utilement complétée par l'ordinateur de bord. Les espaces de rangement ne sont pas très nombreux pour une familiale, mais suffisent pour une sportive. La dotation de série est complète, mais la finition intérieure souffre de la qualité des plastiques (durs et brillants) utilisés.

Budget : 96/200

La consommation de la Mitsubishi Evolution est tout simplement gargantuesque, sensiblement supérieure à celle d'une Subaru Impreza STI déjà pas réputée pour sa sobriété. Il en résulte une autonomie ridicule en conduite sportive. Le programme d'entretien apparaît plutôt contraignant avec une vidange tous les 7.500 km. Heureusement, les garanties sont généreuses. La qualité perçue est insuffisante compte tenu des tarifs pratiqués. L'Evolution est devenue très chère, surtout en finition MR. Et si les prestations sont élevées, les performances sont en baisse. La qualité perçue est aussi décevante. La rareté du modèle devrait toutefois lui assurer une bonne cote à la revente.

Conclusion : 660/1000

Certes mieux équipée et plus facile à vivre grâce à sa boîte à double embrayage et à une suspension plus conciliante, cette Lancer Evolution MR nous a néanmoins déçus par sa masse excessive, ses performances et son plaisir de conduite en régression. La clientèle qui avait apprécié la saga des précédentes Evo pourrait néanmoins trouver son compte avec la GSR de base, moins chère, plus légère et a priori plus performante.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1430 du 15 octobre 2008.

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