- Avis Rédaction 15.14 /20
Sans doute Lexus a-t-il tapé trop haut en imaginant la GS 450h... Bien avant que les Allemands ne s'en mêlent vraiment, c'était le fleuron de la performance dans le microcosme hybride où, pourtant, elle vit en passant pour une rareté, alors que son constructeur, label «premium» du plus grand fabricant d'hybrides de la planète (Toyota), ne proposait plus de GS conventionnelle - à moteur thermique seul - sur certains marchés, dont le nôtre... Une démarche de modestie - adopter un plus petit propulseur hybride - devrait l'aider à ne plus passer inaperçue. La GS 300h sera donc celle du succès, sinon de masse, au moins d'estime. Parce que les places sont à prendre dans un créneau fiscalement favorable aux hybrides. Plus en Flandre qu'à Bruxelles et en Wallonie, où puissance et cylindrée continuent à être absurdement pénalisées par des règles inchangées qui ne tiennent pas compte des progrès techniques. Par rapport à la 450, la 300 perd 1 litre de cylindrée, mais aussi, plus tragique, le raffinement feutré d'un V6. Dans l'opération, le rejet de CO2 chute de 137 à 115 g/km. Ça ne suffit pas à éviter les vieux réflexes taxatoires de deux Régions laissées dans l'incurie par des petits barons à côté de leurs pompes.
- Chaîne hybride aboutie, éprouvée
- Conduite urbaine électrique majoritaire
- Conso modérée pour la cylindrée
- Châssis, propulsion précise, bien suspendue
- Équipement généreux, espace habitable
- Confort global et finition très soignée
- Sonorité en charge (effet «moulin à café»)
- Dossiers AR fixes et coffre quelconque
- Moteur peu mélodieux, sonorité quelconque
- Pas de roue de secours
- Freins crissants à faible allure (marche AR)
- TMC Wallonie/BXL largement défavorable