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Essai détaillé / DS 3 E-TENSE : L’électrochic

Rédigé par Pascal Binon le

Jouant toujours la carte du luxe à la française, la DS 3 Crossback devient DS3 «tout court», se repoudre le nez et se remet au goût du jour en matière d’info-divertissement, tandis que dans sa variante électrique E-Tense, elle étrenne un nouveau moteur alimenté par une plus grosse batterie.

  • Avis Rédaction 14.30 /20

Conduite calmement, la DS 3 E-Tense nous a demandé en moyenne 16,3 kWh/100 km, ce qui, en utilisant la totalité des 51 kWh, correspond à une autonomie de 312 km. Cela dit, sur un parcours péri-urbain, la consommation s’est limitée à 13 kWh/100 km, ce qui représente 392 km d’autonomie. Sur autoroute (à une vitesse moyenne comprise entre 110 et 120 km/h), il faudra tabler sur un appétit moyen tournant autour des 20 kWh/100 km, ce qui limite cette fois le rayon d’action à environ 250 km.
DS Automobiles annonce avoir simplifié sa gamme. Or, cela ne saute pas vraiment aux yeux. Celle-ci s’articule en effet autour de 3 finitions principales: Bastille (non disponible avec la version E-Tense), Rivoli et Opéra, auxquelles viennent s’ajouter deux versions supplémentaires basées sur la Bastille (Performances Line et Performance Line+) et qui, elles, sont disponibles avec le moteur électrique. En revanche, sans doute pour des raisons de rationalisation (et donc d’économies) les options sont moins nombreuses et/ou regroupées dans des packs, tandis que leur disponibilité est liée à la finition. C’est donc là que se trouve la vraie simplification. Ainsi, pour la version Opera de cet essai, une seule option est proposée, les phares DS Matrix LED Vision à 1.200 €.
En version E-Tense, l’offre débute donc avec le niveau Rivoli (43.600 €). Celle-ci dispose de l’entrée/démarrage mains libres, des sièges en cuir grainés noir Basalte, du rétroviseur électrochromatique, de la navigation connectée, de la SpeedCam, de la reconnaissance vocale, du câble Mode 3, de la connectivité Android Auto et Apple CarPlay, de la climatisation automatique, et de l’aide au stationnement arrière. La version Opera (48.100 €) de notre essai ajoute à cela la commutation automatique des feux de croisement/route, le capteur de pluie, le DS Drive Assist (aide au centrage dans la voie, régulateur de vitesse adaptatif avec fonction stop&go), les sièges bracelet, chauffants, électrique et massant du côté du conducteur, le cuir intégral Nappa noir, la recharge du smartphone par induction et l’affichage tête haute. La version Performance Line (41.500 €) est basée sur l’entrée de gamme Bastille et se distingue principalement par ses habillages sportifs. La Performances Line+ (43.500 €) embarque en plus (entre autres), l’entrée/démarrage mains libres, la navigation connectée, le MirrorScreen, la reconnaissance vocale et la SpeedCam. Cette dernière bénéficie par ailleurs d’un abaissement de l’assiette de 10 mm et éventuellement, d’une monte pneumatique étroite, lui permettant de revendiquer une autonomie de 404 km.

Version testée

Consommation mixte NC
Emission de CO2 0 g/km
0 à 100 km/h 0,00 sec.
1000m départ arrêté NC
Prix de revient au km 0,43 €
ATN mensuel NC
  • Avis Proprio /20

Dans cet article : DS, DS DS 3

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