100 zones accidentogènes définies par la Région wallonne sont désormais répertoriées par Coyote. Les utilisateurs des boîtiers et des applications de l’avertisseur de radar recevront dès lors une alerte à l’approche d’une zone connue pour sa dangerosité (voir carte ci-dessous). Un triangle sur fond rouge apparaîtra avec l’indication « Zone de danger » 4 km avant la zone sur autoroute, 2 km à l’avance hors agglomération et 500 m en amont en ville.
Zone de danger
L’alerte a pour but d’accroître la vigilance des utilisateurs de Coyote comme le signalement de rétrécissements, de ralentissements, de véhicules à l’arrêt ou d’accidents, voire de conducteurs fantôme. Elle utilisera une iconographie déjà connue des utilisateurs se rendant en France car outre-Quiévrain, il correspond « non officiellement » à la position d’un radar fixe dans les parages. Mais en Wallonie, le contrôle de vitesse ne sera pas systématique dans ces zones. Les signaux « Radar » restent donc d’application.
Collaboration plutôt qu’interdiction
Le centre Perex transmet déjà 4 millions de données de perturbations et dangers par mois à Coyote. La stratégie de la Région wallonne va donc au-delà de la tolérance puisqu’elle participe activement à l’information à bord des véhicules via le réseau communautaire. Une collaboration active là où d’autres ont opté, comme l’Autriche et la Suisse, pour l’interdiction pure et simple (même débranché dans le coffre chez les Helvètes) ou, comme en France et en Allemagne, pour la non-localisation explicite et précise des contrôles de vitesse.
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