Selon un rapport publié par Telefonica, si seulement un tiers des voitures étaient connectées en 2014, ce chiffre devrait atteindre 90% d’ici 2020. En outre, la généralisation attendue des voitures autonomes va impliquer une récolte de données de plus en plus importante, notamment dans le domaine de la géolocalisation. La société américaine NetApp, justement spécialisée dans la collecte et le transfert de données, en profite pour tirer la sonnette d’alarme. « Nous devons réfléchir sérieusement à la manière d'aborder ce gigantesque marché de la voiture connectée et, bientôt, autonome. L'énorme quantité de données requises pour gérer ces véhicules (…) et leur disponibilité en temps réel, voilà sur quoi nous devons nous pencher » prévient Sven Schoenaerts, Managing Director Benelux chez NetApp.
Disponibilité et protection des données
À l’instar des données collectées par nos ordinateurs et nos smartphones, les données récoltées par les voitures connectées pourront servir dans de nombreux domaines encore insoupçonnés. Si l'on sait qui conduit, quelles sont ses préférences, où il se rend et à quelle fréquence, les fournisseurs pourraient par exemple réapprovisionner différemment et plus efficacement leurs magasins. Toutes les données récoltées par les voitures pourraient en effet être transmisses par le constructeur à des tiers voire, pourquoi pas, « piratées ». En outre, toujours selon NetApp qui tente bien sûr par la même occasion de se profiler comme un partenaire idéal pour y parvenir, la généralisation massive de la voiture connectée imposera des technologies de collectes, de transfert et de sécurisation des données très perfectionnées.
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