Infrabel, Vias, la police des chemins de fer et les pompiers de Mons, ont réalisé une simulation en conditions réelles d’un accident entre un train et une voiture bloquée sur la voie. Le convoi ferroviaire, sans wagons, a percuté l’arrière gauche du monospace à 75 km/h. Les dégâts montrent à quel poids le rapport de force ne laisse aucune chance à la voiture. Les pompiers ont dû désincarcérer les mannequins. Si cela avait été de vrais passagers, ils seraient morts, notamment à cause de la pression du poids du corps. Un train complet avec wagons est bien plus lourd. Ce qui aggrave encore les conséquences du crash.
Étude sérieuse
Au-delà des images choc et du message de sécurité routière, cette collision est liée à une étude avec la prise de nombreuses mesures lors de l’impact. De plus, la police et le personnel d’Infrabel y a eu un entraînement. Cette opération a aussi démontré que les systèmes de sécurité de la locomotive ont bien fonctionné. Elle s’est arrêtée seule après 150 m. D’autant qu’il n’y avait pas de cheminot à bord. La locomotive-bélier avait été poussé par une autre locomotive pour arriver à la vitesse de 75 km/h sur le passage à niveau. Pour des raisons de sécurité, ce crash test a été réalisé sur une voie et une route fermées à la circulation dans une zone sécurisée de 2 km.
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