D’ici 2 ans, Nissan a donc l’intention d’introduire des technologies autonomes dans sa gamme de crossovers. C’est David Moss, vice-président de la marque, qui a fait cette annonce. Il a déclaré que « la prochaine étape pour nous est la technologie autonome », une technologie qui sera d’abord utilisée pour améliorer les caractéristiques de sécurité. Mais attention, il y a une nuance précise Moss : « l’idée n’est pas de faire des véhicules qui se conduisent seuls, mais d’utiliser plutôt des technologies pour assister intelligemment la conduite ».
Dans les embouteillages
L’idée qu’avance Nissan n’est donc pas de se substituer au conducteur, mais plutôt de le délester dans des situations bien précises comme dans les embouteillages par exemple où l’apport du conducteur est minime. Moss précise en outre que « nous ne voulons pas ôter le plaisir des voitures ». En clair, les technologies autonomes que va utiliser Nissan se rapporteront donc surtout aux situations autoroutières où l’ennui et le désintérêt sont souvent de mise. « Dans un premier temps, il s’agira d’une gestion des embouteillages » a indiqué Moss, « mais après quelques années, on verra arriver des technologies autoroutières qui permettront au véhicule de changer de voie ».
Partout dans la gamme
Si ces technologies équiperont d’abord les crossovers de la marque, Moss a indiqué qu’à terme, elles se retrouveront partout, même sur les modèles plus modestes. « Nous allons proposer cette technologie non seulement aux acheteurs de hauts-de-gamme, mais aussi à un public plus large » tout en précisant que « ces technologiques arriveront sur le marché par étapes car l’acceptation des utilisateurs est quelque chose qui se construit au fil du temps ». C’est la première fois qu’on entend quelque chose d’aussi sensé.
Les électriques aussi
David Moss a par ailleurs confirmé l'engagement de Nissan pour la stratégie « zéro émission », ce qui signifie que les technologies autonomes seront à terme combinée aux modèles électriques afin non seulement d’augmenter la sécurité, mais aussi de réduire l’empreinte écologique car « la régulation du trafic permise par les fonctions autonomes pourraient aussi avoir un avantage sur le bilan de la pollution ». Cela dit, Moss n’est pas dupe. Il est conscient qu’il faudra du temps pour que les consommateurs acceptent ces nouvelles technologies. Il a indiqué que ce schéma « pouvait aider la tranche vieillissante de la population à conserver son autonomie et ce en tout sécurité ». Bonne idée, sauf qu’il n’est vraiment pas sûr que le troisième âge soit le premier à adopter les technologies autonomes.
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