Accru par les attentas de Nice, le risque de l’utilisation d’un véhicule pour un attentat terroriste est bien présent. Selon les autorités américaines, cela pourrait aussi passer par la voiture autonome. Un cyber-pirate pourrait en effet imaginer de prendre le contrôle d’un véhicule afin de commettre un acte de terreur. Sur ce sujet, John Carlin, ministre adjoint à la justice américaine, ajoute : « Nous connaissons ces terroristes. Ils n’en on peut être pas encore les capacités mais ils parviennent à convaincre les gens de foncer dans une foule avec un camion, il ne faut pas beaucoup d’imagination pour penser qu’ils vont se servir d’une voiture autonome et la faire foncer dans la foule ».
GM et FCA au travail
Conscient de ce risque, les constructeurs automobiles américains disposant de véhicules autonomes en développement réagissent également à cette menace. Selon Titus Melnyk, chargé de la sécurité chez FCA (Fiat-Chrysler Automobiles) : « on ne sait jamais. Cela peut être à la base d’une attaque », alors que General Motors annonce que « la technologie crée beaucoup d’opportunités nouvelles pour les consommateurs, mais elle génère aussi des défis. L’un d’entre eux est la problématique de la cyber-sécurité ». Les deux grands groupes essayent déjà de protéger leurs technologies en offrant des primes de 1500 $ aux pirates qui pourrait pénétrer les systèmes et trouver des failles. Il faut dire que FCA en l'occurrence s'intéresse de près à la chose, lui qui avait vu l'un de ses véhicule piraté il y a quelques mois.
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