En 2016, il y a eu 51.190 blessés et 637 morts sur nos routes. D’après l’IBSR, l’utilisation du GSM au volant serait à l’origine de 30 décès et 2.500 blessés par an sur nos routes. « On estime qu'un conducteur qui téléphone court trois à quatre fois plus de risques d'être impliqué dans un accident qu'un conducteur attentif », déclare-t-on du côté de l’IBSR. Selon une étude de la Fondation néerlandaise pour l'étude scientifique de la sécurité routière (SWOV), envoyer un SMS en conduisant multiplierait même par 23 le risque d'accident. Bien sûr, il ne s’agit que d’estimations et il est évidemment peu aisé de quantifier exactement le danger de l’utilisation du GSM au volant. Mais ce qui est sûr, c’est qu’une majorité de conducteurs avoue utiliser leur smartphone en conduisant.
80% des conducteurs utilisent le GSM au volant
D’après une enquête de l’IBSR, plus de 8 personnes interrogées sur 10 avouent utiliser occasionnellement leur smartphone au volant. Deux tiers des personnes interrogées utilisent leur smartphone pour lire (66%) ou envoyer (64%) un e-mail ou un SMS. Parmi les personnes interrogées, plus d'un jeune de moins de 34 ans sur cinq (23%) utilise au moins une fois son smartphone lors de chaque trajet. C'est plus que chez les 35-54 ans (20%) et les plus de 55 ans (8%). Et 6% des jeunes l'utilisent même systématiquement plus de 3 fois par trajet. La moitié des personnes interrogées disent toutefois n’utiliser leur GSM qu’à l'arrêt (au feu rouge ou dans les bouchons par exemple), ce qui n’est pas très dangereux, mais reste néanmoins interdit par la loi.
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