Le salon de Francfort pourrait très bien devenir le salon de Berlin, ou de Cologne ou même de Munich. La VDA (Union de l’industrie automobile allemande) doit sélectionner cette année la lauréate parmi les 7 villes allemandes souhaitant organiser l’IAA, la célèbre biennale de l’automobile outre-Rhin. Chacune des candidates a à la fois des arguments industriels, historiques et logistiques pour remporter la mise. Outre Francfort qui souhaite garder l’événement, la VDA doit aussi analyser les candidatures de Berlin, Cologne, Hambourg, Hanovre, Munich et Stuttgart. Le premier tour a lieu en cette fin de semaine. L’organisateur devra ensuite prendre sa décision avant la fin de l’année. Francfort a longtemps marqué ce rendez-vous en terres allemandes, mais l’édition 2019 s’apparente à un flop avec une forte baisse de fréquentation du public (560.000 visiteurs au lieu de 800.000 en 2017) et des désistements de constructeurs importants.
Changer de formule
Le salon doit se réinventer, comme tous ses homologues en Europe et dans le monde. Il est notamment question de mettre davantage l’accent sur la mobilité et de prévoir des pistes d’essai. Même Genève, le rendez-vous annuel de mars, ne déroge pas à cette nouvelle donne. Certes, le salon genevois n’est pas encore menacé même si pour cette édition 2020, les absents sont nombreux et remarqués : Citroën, Ford, Jaguar, Lamborghini, Land Rover, Mini, Mitsubishi, Nissan, Opel, Peugeot, Tata, Tesla et Volvo ne viendront pas à Palexpo. Un salon, par contre, résiste bien : celui de Bruxelles. La dernière édition, en janvier, a atteint le demi-million de visiteurs et aucune marque importante n’a fait l’impasse sur l’événement.
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