L’arrivée du SUV F-Pace dans la gamme de Jaguar aurait pu sonner le glas du break, une carrosserie adoptée sur le tard, avec la X-Type en 2004, par la marque britannique. La nouvelle XF Sportbrake prouve le contraire. Le break dérivé de la XF revient avec quelques arguments, comme la transmission intégrale. Certes, il est 6 mm plus court que la génération XF précédente, mais l’empattement allongé de 51 mm (2960 mm) lui assure une meilleure capacité de chargement. Ainsi, le volume de coffre est de 565 l (+ 15 l) et, banquette rabattue, 1700 l (+ 25 l).
Travail et loisirs
La suspension arrière pneumatique de série permet d’adapter automatiquement l’assiette du véhicule. Si bien que la XF Sportbrake dispose d’une capacité d’attelage de 2000 kg. Elle est également proposée avec une transmission intégrale sur certaines motorisations. Et quand il s’agit de charger le break, il est possible de le faire par gestes avec le hayon électrique et sans abîmer le bouclier grâce à diverses solutions de protection. Et puis, il existe une clé bracelet waterproof pour les activités sportives sans avoir à se soucier d’une cachette pour l’accès au retour.
Contrôle gestuel
Le toit panoramique de 1,6 m² de la XF Sportbrake se contrôle par gestes. Les occupants sont protégés de la pollution extérieure par une filtration et une ionisation de l’air de la cabine. L’écran tactile de 10 pouces de la console centrale joue le rôle de « butler » comme se plaît à indiquer Jaguar. La marque promet un système plus rapide qu’auparavant pour gérer la climatisation, la navigation, le multimédia et les réglages de confort à bord. La technologie aide également le conducteur avec une panoplie riche et variée d’aides à la conduite dont l’alerte de somnolence.
Ingenium
Son architecture en aluminium et son Cx de 0,29 aident les moteurs à progresser sereinement. Le V6 3.0 l essence suralimenté AWD) de 380 ch n’est pas disponible en Europe. Par contre, on a droit au V6 3.0 l Diesel de 300 ch avec boîte auto ZF à 8 rapports capable d’entraîner le break, via les seules roues arrière, de 0 à 100 km/h en 6,6 s. En entrée de gamme, le 4-cylindres 2.0 l de 163 ch est le seul disponible avec boîte manuelle, mais il propose l’automatique en option. Les autres solutions 2.0 D affichent 180 ch (transmission intégrale AWD en option) et 240 ch (AWD de série). En essence, en Europe, il n’y a que le 2.0 l de 250 ch en propulsion.
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