La météo n’a pas aidé, et pourtant 271.057 personnes ont visité le Salon de l’auto 2023, 100e du nom, selon les chiffres de la FEBIAC communiqués dimanche. Ce qui est un peu en deçà de l’espérance d’atteindre les 300.000 visiteurs. Si en plus des Belges et des Luxembourgeois, on a vu beaucoup d’immatriculations françaises, néerlandaises et même allemandes sur le parking C, on n’a donc pas retrouvé l’affluence d’avant-Covid. De toute façon, elle aurait été impossible à atteindre, vu la jauge imposée à 35.000 visiteurs par jour. Un niveau de sold-out quasiment atteint le dernier dimanche (22 janvier). Espérons que ce bilan sera accompagné de signatures de bons de commande. Pour motiver les importateurs et constructeurs à investir pour le 101e rendez-vous du Salon de l’auto déjà fixé du 12 au 21 janvier 2024 !
Le positif
Voir plus de 270.000 personnes se déplacer vers Bruxelles, malgré une météo parfois délicate et la crise, montre que l’intérêt pour l’automobile reste réel. Ce nombre de visiteurs fait toujours du Brussels Motor Show l’événement indoor le plus populaire du pays. D’autant que les organisateurs avaient veillé à se focaliser sur les voitures. Ce « vrai » salon a été bien reçu par la presse internationale, se montrant même dithyrambique en France (tout en étant acerbe sur l’échec parisien).
De nombreux visiteurs et professionnels étaient heureux de pouvoir se retrouver dans une ambiance salon. En outre, peu de marques manquaient à l’appel. Il y avait également des concepts, des animations, des modèles d’exception et de nouveaux constructeurs (chinois). Heureusement, on n’a pas eu droit à des colleurs de main. Et puis, lors de la journée de presse, de grands patrons de marques ont fait le déplacement jusqu’à Bruxelles. Pour en faire un salon incontournable à l’échelle européenne, voire mondiale ?
Le négatif
Les motards ont regretté l’absence de motos (à peine une dizaine grâce à BMW et Honda). À cause de l’utilisation de deux autres palais pour d’autres expositions et la fermeture du Palais 8, il y avait aussi un manque évident de place entre les voitures sur des stands très concentrés. Une arme à double tranchant. D’autant qu’il manquait des modèles chez de nombreuses marques, surtout ceux d’entrée de gamme. Car ce qui a surtout alimenté les conversations entre visiteurs et dans les médias généralistes, c’est le prix des voitures, en particulier celles à motorisation électrique. Il y a clairement une méfiance de l’acheteur privé face à cette technologie, tant par l’effort budgétaire que par l’accès aux infrastructures de recharge. Le Salon a sans doute joué son rôle d’information, mais le scepticisme restait malgré tout présent. Qu’importe, cela faisait du bien de sa balader dans les allées du Heysel avec plein de voitures autour de soi !
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