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En savoir plus >>Commençons par la théorie avant de passer à la pratique. Ou plutôt, à l’aventure. Qu’est-ce qui a changé pour le Mazda CX-5 depuis son introduction en 2015 ? Beaucoup de choses en réalité, même si ça ne se voit pas forcément. Il y a tout d’abord le système de vectorisation du couple, le G-Vectoring Control, qui a été optimisé et fonctionne désormais aussi via les freins – et pas uniquement par une intervention sur le régime moteur. Le système se montre plus « stabilisateur » que précédemment, notamment après une manœuvre d’évitement où il permet de retrouver plus rapidement et sereinement l’axe longitudinal. En gros, l’agilité et la stabilité en sortent grandies, notamment sur les routes délicates, comme il est clair que nous allons en rencontrer durant ce périple.
Du bois et du cuir
Cela dit, le « G-Vectoring Control » n’est pas tout. L’habitacle a également été mis à niveau. Un cuir Nappa au grain plus fin est tendu sur les sièges et la banquette (ventilés et/ou chauffés en outre) tandis que des inserts de bois véritable font leur apparition. L’écran de l’interface multimédia reste certes modeste (7 pouces) et il fonctionne toujours de manière tactile à l’arrêt et uniquement via la molette en mouvement. Cela dit, le dispositif intègre désormais les protocoles Apple Car Play et Android Auto, une attention qui ravira de nombreux utilisateurs par le confort qu’elle procure. Enfin, le rétroviseur intérieur possède un miroir affleurant tandis que les optiques deviennent d’office à diodes tant à l’avant qu’à l’arrière.
La sécurité aussi
L’attirail sécuritaire sort également grandi de l’opération : un réseau de caméras à 360° fait son apparition tout comme le régulateur actif avec fonction stop&start qui est monté de série sur tous les modèles. N’oublions pas non plus le travail consenti sur la suspension (amortisseurs et barre antiroulis) et la direction. À part ça, le CX-5 reste fidèle à lui-même, sauf pour les pneus qui sont cloutés ici. En Belgique, les revendeurs n’en proposent évidemment pas, mais ici en Scandinavie, ils sont presque obligatoires compte tenu des conditions que nous sommes censés affronter.
33 km et un chasse-neige
Notre arrivée par les airs aura été quelque peu chahutée en raison de chutes de neige abondantes et d’une visibilité proche de zéro. Notre périple prévoit de relier le Cap Nord en Norvège à Luleå, petite ville suédoise calée au-delà du Cercle polaire arctique. D’un point à l’autre, il faudra abattre 850 km d’une seule traite. Certes, les températures ne sont plus aussi polaires qu’en décembre ou en janvier, mais le gel est ici persistant tout comme la couche de neige. Cette après-midi, notre périple ne prévoit que quelques dizaines de kilomètres. Rien de difficile a priori. Sauf que les chutes de neige bloquent les routes et qu’il nous faut attendre le passage d’un chasse-neige pour rallier notre hôtel. Nous y arrivons avec déjà un avant-goût des 850 km qui nous attendent demain…
Retrouvez demain la deuxième partie de notre périple lapon !
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