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prototype / Mini Vision Next 100 Concept : chacun son tour

Rédigé par David Leclercq le 16-06-2016

Aux côtés du concept Rolls-Royce Vision Next 100, BMW a présenté une autre étude de style, badgée Mini celle-là. L’objectif est le même : donner un aperçu du futur de cette marque.

Le premier objectif du Mini Vision Next 100 est surtout de montrer que Mini peut aussi faire une voiture qui n’utilise pas le look néo-rétro des modèles actuels. Le projet se profile aussi comme « partenaire d’un monde de plus en plus numérisé et connecté ». Mais le Mini Vision Next 100 montre aussi la voie qui sera suivie à l’avenir, à savoir celle d’une conduite autonome.

Mobilité personnelle

Le patron du design Mini, Anders Warming a expliqué que « ce dernier concept cherche à offrir une mobilité personnelle sur mesure. A l'avenir, il faut savoir en effet qu’il ne sera pas nécessaire de posséder un véhicule pour en retirer des avantages ». Mini encourage en réalité l’élargissement des activités de location à court terme et d’autant plus que les véhicules ne nécessiteront plus de personnel pour aller jusqu’à la station service ou la station de lavage.

Nouveau style

Si on peut encore trouver une ressemblance globale avec la Mini actuelle dans le profil de ce concept, il faut bien avouer que celui-ci joue la carte de la rupture. En particulier parce que sa zone capot reste assez indéfinie et que la calandre classique est réinterprétée avec une nouvelle approche. Or, la taille globale du concept est assez réduite et même assez similaire à celui du modèle de 1959. Avec 3,62 m, le concept Next 100 Vision est seulement 5,6 cm plus long que le modèle originel et encore 2,7 cm plus court que le modèle en vente actuellement. Cette compacité a notamment été rendue possible par la réduction de la zone de déformation et de la motorisation électrique montée à l’arrière.

Autonome, mais toujours drôle

Malgré la fonction autonome de cette Mini, les responsables du projet ont tenu à indiquer que l’expérience de conduite « Mini » serait toujours au rendez-vous. Ils ont d’ailleurs décrit le concept comme « petit et agile ». Le patron du design Mini, Anders Warming a indiqué que « une Mini doit continuer à être amusante, car les conducteurs préfèrent conduire aussi souvent que possible eux-mêmes ».

Look épuré

A l’intérieur, c’est un look épuré qui a été privilégié. Le principe d’instrumentation repose sur la réalité augmentée pour donner accès à toutes les fonctionnalités. Et pour renforcer l’impression d’espace, le concept adopte une banquette à la place des deux sièges avant. Selon Mini, cette configuration faciliterait aussi l’accès à bord. Mais la pièce de résistance à l’intérieur, c’est la grande instrumentation circulaire placée au centre de l’habitacle. Certes, c’est une évocation des modèles actuels, mais dans une toute autre configuration toutefois. Cette interface permet en outre de choisir différentes configurations, que ce soit pour les fonctions principales, la partie mécanique, de divertissement, de communication ou la fonction autonome. Enfin, Mini désire aussi recourir à des matériaux de meilleure qualité, plus écologique et plus résistants à la longue. Pour cette raison, le concept utilise du laiton, du basalte et de la cellulose.

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