La Hyundai i-Flow est le premier hybride Diesel développé par la marque coréenne. Ce concept fait prévaloir une consommation de 3 litres aux 100 km, soit 85 g de CO2 émis par km. Le moteur thermique est nouveau. Sa cylindrée est de 1,7 litre avec turbocompresseur à deux étages. Il est aidé par un bloc électrique alimenté par une batterie lithium-ion. Le tout est associé à une boîte à double embrayage à six rapports.
Les ingénieurs coréens ont pensé à récupérer de la chaleur résiduelle pour alimenter la batterie, en plus du freinage régénératif. Ainsi, la moitié de l'énergie électrique consommée par l'i-Flow à 80 km/h, soit 250 W, peut être récupérée au moyen d'un générateur thermoélectrique installé dans le collecteur d'échappement.
Pour alléger l'ensemble, l'habitacle de l'i-Flow accueille des sièges et une console centrale à base de matériaux légers développés par BASF. Ce sous-traitant a aussi participé à la technologie hybride. Pour les sièges, BASF utilise du « Steron » alors que le tableau de bord est recouvert d'un revêtement pulvérisé : l'Elastoskin. Sur le toit, à l'extérieur, Hyundai a installé des cellules à pigment photosensible semi-transparentes.
Ce véhicule de segment D a été dessiné à Rüsselsheim, en Allemagne. Il s'apparente à un coupé quatre portes. Il mesure 4,78 m de long avec un empattement de 2,80 m, pour une largeur de 1,85 m et une hauteur de 1,42 m. Son Cx de 0,25 prouve qu'il est particulièrement aérodynamique. La berline i40, remplaçant la Sonata, s'appuiera sur le style de l'i-Flow, mais aussi sur sa technologie.
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