Si nous avions déjà évoqué ce nouveau modèle à venir, Wiesmann a depuis publié les photos officielles de son nouveau roadster électrique, le Project Thunderball. Si ce dernier reste fidèle aux formes et volumes de ces prédécesseurs, le roadster apporte une petite touche de modernité à son look rétro au niveau des optiques. Mais c’est surtout sous le « capot » que les choses intéressantes se passent. Alors que l’on évoquait une motorisation hybride, c’est carrément une version 100 % électrique que Wiesmann propose avec deux moteurs entraînant les roues arrière pour une puissance annoncée de 671 ch.
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671 ch et 2,9 s
Selon Roheen Berry, PDG de Wiesmann, la Project Thunderball sera « la voiture électrique la plus excitante au monde » ! Rien que ça. Pour étayer ses propos, le patron peut s’en remettre aux caractéristiques techniques du bolide. La Wiesmann Project Thunderball est dotée de deux moteurs électriques développés par la société allemande Roding Automobile et placés sur le train arrière et qui délivrent une puissance combinée de 671 ch pour un couple camionnesque de 916 Nm. Une cavalerie qui permettrait de s’acquitter du 0 à 100 km/h en 2,9 s à peine.
Une performance rendue possible grâce à une masse « contenue » d’environ 1700 kg. Presqu’un poids plume à l’échelle des véhicules électriques. Pour alimenter ses deux moteurs électriques, la Project Thunderball dispose d’un pack de batterie dont la capacité nette est de 83 kWh. Grâce à son architecture en 800 V, Wiesmann annonce une recharge rapide possible jusqu’à 300 kW et une autonomie de 311 miles, soit environ 500 km.
Plaisir de conduire authentique
Mais une WIesmann, au-delà de performances de premier plan et d’un look rétro si particulier, c’est aussi un plaisir de conduire spécifique. Sur ce plan, les qualités dynamiques de la Project Thunderball devraient rester conformes aux standards des modèles thermiques de la marque avec un équilibre des masses similaire et un centre de gravité très bas. En outre, Wiesmann a développé un système de freinage régénératif à 5 niveaux de récupération qui permettra de reproduire l’effet de frein moteur en virage et offrir « un moment de plaisir ciblé au conducteur, ce qui manque à la plupart des VE sur le marché aujourd'hui ».
Un style inimitable
Sur le plan du design, on retrouve les codes des Wiesmann thermiques, avec ce long capot, l’habitacle posé sur le train arrière, les hanches marquées et généreuses. Les feux avant s’insèrent dans un « triangle » qui comprend également les prises d’air pour le refroidissement. La calandre oblongue en position centrale et verticale est toujours d emise, tandis qu’à l’arrière, on distingue toujours les feux ronds superposés et le petit aileron en « queue de canard » intégré à la malle arrière. Bien entendu, les sorties d’échappement ont disparu et laissent la place à un généreux diffuseur en 2 parties.
Dans l’habitacle, la planche de bord en carbone est du plus bel effet et apporte une petite touche de modernité. On retrouve 5 cadrans ronds sertis dans sa partie supérieure, et surplombent deux autres de taille plus généreuse pour le compte-tours et le tachymètre.
Le tableau de bord est matérialisé par un petit écran derrière le volant tandis que l’écran centrale, sous les cadrans analogiques orientés vers le conducteur, reprend le système multimédia. La partie basse du mobilier de bord est recouverte de cuir, le même que celui des sièges sport à structure en carbone. Le volant se veut inédit et intègre des commandes par boutons. Le tout ne manque pas de charme tout en intégrant la technologie moderne avec discernement.
Reste à savoir quand ce roadster électrique tonitruant sera commercialisé et à quel prix. Des informations encore gardées secrètes par WIesmann mais on peut raisonnablement penser que les premières livraisons seront prévues en 2023.
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