À Genève, McLaren dévoile la P1 GTR définitive. Cette voiture, non homologuée pour la route, est réservée à un usage sur pistes. Le constructeur organisera d'ailleurs un programme « Driver » sur différents circuits. Ces sessions débuteront par des tests à Silverstone (Royaume-Uni) avant d'entrer vraiment dans le vif du sujet sur le circuit de Catalogne (Espagne). Les gentlemen drivers pourront alors s'amuser avec les 1000 ch de leur hybride 50 kg plus légère. 800 ch sont délivrés par le V8 3.8 l biturbo et 200 ch par le moteur électrique. Une puissance transmise à des roues de 19 pouces à écrou central chaussées en pneus slick Pirelli.
L'hypersportive a profité d'autres modifications pour son usage sur pistes. Dès lors, la voie avant a été élargie de 80 mm et l'assiette abaissée de 50 mm. L'aileron arrière, fixe et monté sur des supports en fibre de carbone, trône à 400 mm au-dessus de la carrosserie. C'est 100 mm plus haut que sur la P1 homologuée pour la route. En combinaison avec les volets à l'avant, la P1 GTR gagne ainsi 10 % en appui pour atteindre 660 kg à 240 km/h. La poupe présente un échappement avec une double sortie centrale en titane et alliage Inconel (à base de chrome et nickel). Ce qui a permis de gagner 6,5 kg.
La livrée jaune et vert de la P1 GTR présentée au salon de Genève (5 - 15 mars) reprend celle de la McLaren F1 GTR #06R. Celle-ci a brillé en compétition en 1995 et 1996. Dans l'écurie March One Racing (Harrods) en BPR, elle remporta 3 courses et a fini 4e du championnat. Mais elle se remarqua surtout aux 24 H du Mans. En 1995 elle a terminé 3e lors du triomphe McLaren (1er, 3e, 4e, 5e et 13e). Avec sa 6e place en 1996, elle fut l'une des 6 McLaren sur 7 à finir. En 1997, elle participa, avec moins de succès, à la FIA GT pour le Martin Vehle Racing.
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