Ne brisant pas son élan après la XE, Jaguar a dévoilé la nouvelle XF à Londres avant sa présentation au salon de New York (3-12 avril). La grande routière, première de la marque à feux LED, a été conçue sur la plateforme IQ. Son architecture est constituée à 75 % d'aluminium. Le poids a ainsi été réduit de 190 kg et, selon le constructeur, la rigidité torsionnelle a crû de 28 %. De plus, les ingénieurs britanniques lui ont offert un Cx de 0,26. Dès lors, avec son Diesel 2.0 l de 163 ch et boîte manuelle, la propulsion se contente de 3,9 l/100 km, soit des émissions de CO2 de 104 g/km seulement.
L'offre Diesel Ingenium, outre le 4-cylindres 2.0 l de 163 ch et 380 Nm, comprend également une variante à 180 ch et 430 Nm. Contrairement à la XF actuelle, ces moteurs peuvent être associés à une boîte manuelle à six rapports, en plus de l'automatique à 8 rapports. La transmission auto est d'office associée au V6 Diesel 3.0 l biturbo de 300 ch et 700 Nm. Idem pour les solutions essence : 2.0 l suralimenté de 240 ch et les V6 3.0 l suralimentés de 340 ch et 380 ch. Parfois avec une transmission intégrale avec chaîne d'entraînement pour la boîte de transfert.
La nouvelle Jaguar XF est 7 mm plus courte et 3 mm plus basse que la version précédente. Cependant, son empattement de 2960 mm est allongé de 51 mm. Le constructeur indique que cela favorise les places arrière. À l'avant, le conducteur a face à lui un compteur écran de 12,3 pouces configurable. Sur la console, l'écran tactile de 10,2 pouces gère le système multimédia InControl Touch Pro à processeur quad core. Sa technologie Dual View permet au passager de visionner un film sans gêner le conducteur qui peut garder, par exemple, la carte de la navigation. La commercialisation sera pour cet automne.
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