Attendue et gardée jalousement après Francfort par BMW, la M2 se dévoile enfin. Celle qui succède à la Série 1 M Coupé adopte un châssis à construction légère, des lignes musclées, des roues arrière motrices, un différentiel actif et un 6-cylindres en ligne 3.0 l TwinPower Turbo qui peut être associé, en option, à une boîte à double embrayage M DKG à 7 rapports. Développée notamment sur la Boucle Nord du Nürburgring, l’électronique de la M2 dispose d’une fonction autorisant des dérapages (sur circuit) ainsi qu’un démarrage fumant.
Le cœur de la bête
Sous le capot de la M2, BMW ne déroge pas à la règle du 6-cylindres en ligne. Ce 3.0 l est équipé d’un turbocompresseur à double entrée intégré dans le collecteur d’échappement. Parmi les spécificités de ce moteur, il y a notamment des bougies d’allumage hautes performances et un carter modifié pour éviter le ballottement de l’huile lors des fortes accélérations. Cette mécanique dispose de 370 ch. Le couple maximal de 465 Nm peut momentanément grimper à 500 Nm en overboost. Elle est associée de série à une boîte manuelle à 6 rapports compacte avec coup de gaz automatique au rétrogradage. Cette transmission utilise des garnitures de friction en carbone et un graissage à carter sec. En option, BMW propose la boîte robotisée à double embrayage M DKG à 7 rapports, sans ruptures de charge. Le volant est alors équipé de palettes.
Top chrono
La BMW M2 (1495 kg), avec boîte M DKG et Launch Control activé, réussit le 0 à 100 km/h en 4,3 s. À l’ancienne avec le pied gauche et la main droite, l’exercice peut être effectué en 4,5 s. La vitesse maximale est de 250 km/h, à cause de la bride électronique. En optant pour le pack M Driver, le bridage est poussé à 270 km/h. Peu importe, le ton sera avant tout rythmé par la sonorité de la ligne d’échappement à doubles embouts. Pour arrêter le coupé, les ingénieurs M ont choisi un système de freinage M Compound utilisant des disques perforés et ventilés avec anneau en fonte grise et bol en aluminium.
Alliance électromécanique
La rigidité de l’ensemble et le poids contrôlé des essieux, empruntés à la M3, sont la base du dynamisme de la M2 adepte de l’aluminium. BMW renforce cela avec un attirail électronique à l’image du différentiel actif M à blocage piloté à embrayage multidisques interagissant avec le contrôle de stabilité DSC. Le conducteur a toutefois une certaine latitude dans le niveau de régulation. Ainsi la sous-fonction MDM, automatiquement activé en mode Sport+ du DSC, permet de retarder la mise en branle de l’électronique pour contrecarrer les sous- et survirages. Bref, le MDM permet de laisser glisser la voiture. Il y a aussi une fonction de démarrage « Smokey » pour faire fumer les roues arrière. Dans le même ordre d’idée, la direction électromécanique dispose de 2 lois de fonctionnement.
Question de look
Une BMW sportive avec le blason M doit respecter une certaine étiquette. Celle des courbes athlétiques, voire agressives. La M2 reste fidèle à la tradition avec une caisse élargie de 55 mm à l’avant et 88 mm à l’arrière. La musculation passe aussi par le dessin des boucliers et l’emplacement des sorties d’échappement. De plus, il faut ajouter à l’ensemble des jantes 19 pouces à doubles branches en aluminium matricé accueillant de larges roues. À bord, c’est sièges sport, volant M Sport et sélecteur de vitesse M ainsi que des surpiqûres bleues. N’oublions pas non plus les instruments aux cadrans et aiguilles spécifiques dont le tachymètre gradué jusqu’à 300 km/h et le compte-tours montant jusqu’à 8000 tr/min. En option, la BMW M2 peut être connectée avec quelques applications comme l’app GoPro pour se filmer et divers outils d’analyse de performance. Des éléments certainement plus importants aux yeux de l’acheteur potentiel de cette voiture que ses émissions de 199 g CO2/km (185 g CO2/km avec boîte M DKG).
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