C’est le 2 avril 1988 que le département STI – pour Subaru Tecnica International – a vu le jour. A l’époque, l’objectif consistait à reprendre la gestion et de développement des activités sportives de Subaru en championnat du monde des rallyes tout en prenant le soin aussi de développer et de produire les versions les plus sportives des modèles de la gamme. Il faut se souvenir que la première voiture estampillée « STI » fût la berline Legacy Turbo en 1989, un modèle à succès et, surtout, qui a ouvert la voie aux Forester et particulièrement à l’Impreza dont 4-cylindres à plat turbocompressé crachait les flammes de l’enfer. L’Impreza, introduite en 1994, reste incontestablement le modèle le plus emblématique de cette lignée car avec elle, Subaru a décroché trois titres constructeurs en WRC.
Passage à vide ?
Aujourd’hui en revanche, les choses ont bien changé. Au point que pour d’obscures raisons de marketing, il ne faut plus dire Impreza WRX STI, mais WRX STI. Comprenne qui pourra. Plus dommage : il n’est plus possible de commander une WRX STI neuve en Europe, Subaru ayant brutalement mis fin au modèle, sauf pour le Japon où la demande reste importante – et sans doute aussi pour des raisons d’image. Cela dit, bien qu’endormi, le blason n’est pas encore mort. Il devrait même renaître de ses cendres en 2020 sans doute sous une recette un peu différente. En effet, la piste du moteur boxer associée à un système hybride rechargeable semble en effet être la piste privilégiée, ce qui n’a rien d’étonnant car il semble que Ford suive la même voie pour la prochaine Focus RS de 2020. Espérons juste – très égoïstement – que Subaru ne passe pas à la boîte automatique ou à la CVT pour ces modèles et qu’il continue à nous offrir le plaisir d’une bonne boîte manuelle sur ces engins de feu.
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